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Une
instruction de la wilaya d'Oran, qui interdit toute installation de baraques
sur les plages de la contrée d'Aïn El Turck, versées dans la vente de fruits et autres produits
de saison, vient d'être adressée aux responsables des municipalités côtières,
apprend-on d'une source proche de ce dossier. Cette instruction vise notamment
à endiguer un tant soit peu l'enlaidissement des prestigieuses plages de cette
côte durant la période estivale par ces activités saisonnières informelles, qui
sont à l'origine de multiples désagréments et autres contraintes pour les
vacanciers.
Notons que la dernière saison estivale, dont le coup de stater a été donné par le ministre du Tourisme, sur le boulevard Les Dunes, quelques jours avant l'entame du mois sacré, s'est déplorablement illustrée à travers un éventail très varié d'activités commerciales informelles sur ces plages où l'incivisme et sa fratrie n'ont pas eu à faire beaucoup d'effort. En effet, certains vacanciers, jeunes et moins jeunes, des deux sexes, qui ne jouissent, en toute vraisemblance, d'aucun mode de culture, ont ajouté une touche sombre supplémentaire au peu reluisant tableau et ce, en se faisant remarquer par un comportement ostentatoirement insolent, frisant souvent avec la vulgarité envers autrui, en plus du non-respect des normes universelles édictées pour la préservation et la sauvegarde de l'environnement. Ce déplorable état de fait, qui a suscité un vif désappointement chez nombre de familles, a été majoré avec de nombreux autres couacs, qui ont causé la dégradation de l'ambiance estivale, selon les déclarations glanées par Le Quotidien d'Oran auprès des riverains et des gérants d'établissements hôteliers, essaimés à travers cette prestigieuse contrée. «Des bouteilles en plastique remplies d'urine, abandonnées sur les plages par les occupants des baraques proposant illicitement à la vente divers produits de saison, est non seulement un acte d'incivisme impardonnable mais aussi un délit. Le comble est que ce piteux constat ne semble plus émouvoir quiconque, car devenu tout simplement courant », a déploré un vieux riverain de la localité de Bouiseville, dans la commune d'Aïn El Turck, avant de renchérir «sur les plages, certains comportements à blâmer ont fait fuir des familles. Un arrêté de wilaya existe contre l'attentat à la pudeur, il suffit seulement de le dépoussiérer pour l'appliquer contre tout contrevenant». Tout en dénonçant «ces activités informelles sur les plages et les déplorables actes d'incivisme», nos interlocuteurs ont tenu à souligner que «des opérations d'assainissement devaient être effectuées avant et pendant la saison estivale pour tenter de juguler le phénomène, qui envenime chaque année à la même période l'ambiance sur les plages». Une mère de famille a déploré «des individus perpètrent impunément des infractions sans se soucier nullement des conséquences négatives, d'une part sur le cadre de séjour des vacanciers et d'une autre part sur celui de la population. Des mesures répressives devraient être décidées et prises contre les auteurs de ces transgressions». Le même son de cloche s'est fait entendre chez d'autres riverains abordés à ce propos par Le Quotidien d'Oran, qui revendiquent à l'unanimité «en plus de l'éradication des hideuses baraques, qui sont érigées durant chaque saison estivale sur les plages, destinées à la pratique illégale d'activités commerciales, versées notamment dans la vente d'aliments douteux, de celles aussi des constructions et autres extensions illicites qui ne cessent de foisonner en grignotant de grandes superficies de sable sur ces mêmes plages». La réplique de nos interlocuteurs ne reflète en réalité que la partie immergée de l'iceberg en termes de déchéance des plages de cette contrée, qui a malheureusement perdu énormément de son aura à la faveur de l'indifférence manifeste des uns et des autres. |
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