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Pas
moins de 44.500 policiers, tous grades confondus, seront mobilisés pour
sécuriser les 4.904 centres et 29.931 bureaux de vote, à travers le territoire
national. C'est ce qu'a annoncé, hier, Madjid Saadi, sous-directeur de la voie
publique à la DGSN, lors d'une conférence de presse tenue à l'Ecole supérieure
de police Ali-Tounsi à Alger.
Le conférencier a indiqué que, mis à part ces effectifs qui seront déployés exclusivement, 48 heures avant la tenue du scrutin et après, au niveau des centres et bureaux de vote, tous les moyens matériels et humains de la Sûreté nationale seront mobilisés pour assurer la sécurité et le bon déroulement des élections législatives, prévues ce jeudi 04 mai. Il a affirmé, dans ce sens, qu'une commission nationale a été installée au niveau de la DGSN pour suivre de près et avec détail le déroulement du scrutin. Le sous-directeur de la voie publique a indiqué que tous les éléments de la police seront à pied d'œuvre, car aucune menace n'est à écarter, que ce soit la menace terroriste, les dérapages, ou débordements, ou un quelconque incident. Il a affirmé que le chef de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a donné des instructions fermes à toutes les unités de police pour renforcer le contrôle et pour plus de vigilance, notamment à travers les barrages de police. M. Saadi a rappelé que les modalités d'intervention des forces de police dans les centres de vote, en cas d'incident, obéissent aux dispositifs de la loi organique relative au régime électoral, adoptée en juin 2016. Pour être clair, dit-il, «l'intervention des forces de sécurité est circonscrite en dehors des centres et bureaux de vote». Et d'affirmer que la sécurité et le bon déroulement du scrutin au sein des centres et des bureaux de vote incombent à l'administration. C'est-à-dire, la responsabilité incombe au directeur du centre ou au chef du bureau de vote qui est accompagné par les agents de sécurité des APC. Il a tenu à souligner, en outre, « que l'intervention des services de sécurité au sein des centres et des bureaux de vote en cas d'incident exige une autorisation écrite de la part du directeur du centre en personne, qui a le droit de réquisitionner la police en cas de problème ». Les policiers ne voteront pas dans les casernes A l'instar des militaires, les policiers, et pour la première fois, vont voter en dehors des casernes. C'est ce qui a été confirmé par le sous-directeur de la voie publique à la DGSN. Il affirme que les services de la police vont pouvoir voter dans les lieux proches de leur travail et dans leurs lieux de résidence. « Dans le cas où ils seront en mission loin des bureaux de vote et loin de leur lieu de résidence, ils pourront voter par procuration ». Pour rappel, le chef d'état-major et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, avait déjà annoncé, lors d'une visite de travail à la wilaya de Ouargla, que « le devoir de citoyenneté exige des personnels de l'ANP d'accomplir leur devoir électoral hors des casernes et ce, conformément aux lois de la République et suivant les mesures prises en coordination avec le ministère de l'Intérieur, ce qui permettra à l'ensemble de nos personnels militaires de voter en toute liberté et transparence et de participer au côté de leurs concitoyens dans l'accomplissement de cet important devoir national ». Il faut dire aussi que le vote des éléments de l'ensemble des corps constitués au sein des casernes avait fait, pendant des années, l'objet de vives critiques, notamment de la part des partis de l'opposition. |
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