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Le
secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia,
a appelé, vendredi, à Skikda à la nécessité de sortir de la crise financière
«sans recourir à l'endettement extérieur».
Dans un rassemblement populaire dans le cadre de la campagne électorale en prévision des prochaines législatives, M. Ouyahia a indiqué que «l'Algérie doit éviter de retomber dans l'erreur commise dans les années 1980 en recourant à l'endettement extérieur», car cela lui occasionnera, selon lui, des «problèmes plus grands». Le secrétaire général du RND a estimé que «l'Etat doit dépasser cette crise, la troisième de son histoire après celles de 1986 et 1998, par le bais de la rationalisation des dépenses, mais pas au détriment de l'investissement». Dans ce contexte, il a mis l'accent sur l'importance de «perpétuer le soutien et l'encouragement de l'Etat à l'investissement, en gelant les projets en fonction des priorités». Après avoir appelé les citoyens à voter pour les candidats de sa formation, qu'il a considérés comme les «plus aptes et capables» de mener la mission qui les attend s'ils venaient à décrocher des sièges au prochain parlement', M. Ouyahia a attesté qu'ils «oeuvreront à transmettre la voix du peuple et trouver des solutions aux problèmes sociaux économiques». Il a rappelé que le RND s'engage, dans le cas où il remportera des sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN), à «la réintégration de la prime de scolarité», de même qu'il «oeuvrera au cours des cinq prochaines années au plus tard, à fournir le transport scolaire à travers tous les villages du pays». Le chef de file du RND a également abordé les plus importants axes et idées du programme politique de son parti, dans le cadre de la présente campagne électorale, dont «la préservation de l'unité de l'Algérie, sa sécurité et sa stabilité», considérant que «cela n'est pas uniquement l'apanage des services de sécurité, mais c'est l'affaire de tout le peuple». Il a également mis en exergue la nécessité de veiller au respect de la Constitution, rappelant une nouvelle fois, «le soutien du RND au programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika». A ce propos, il déclaré que «les partis de l'opposition ont le droit de s'opposer au président, mais ils n'ont pas le droit de cibler sa personne». |
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