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Les enseignants universitaires
qui réclament leurs logements sont encore revenus hier à la charge pour tenir
un sit-in devant le cabinet du wali, espérant une entrevue afin de lui signaler
les problèmes sur lesquels butent toujours les chantiers de réalisation situés
près de l'Université 3 d'Ali-Mendjeli.
Interrogés sur le motif de leur retour à la contestation après que le wali leur ait assuré dernièrement que le problème est pris en charge, les requérants, organisés au sein de la commission indépendante du logement universitaire, nous ont déclaré que leur problème réside essentiellement dans les chantiers de réalisation des logements. «Des chantiers qui restent encore à l'arrêt parce que les entrepreneurs demeurent encore impayés et qu'ils ne veulent pas, ou ne peuvent pas bouger tant que la situation financière des programmes n'est pas encore débloquée», nous a expliqué M. Dib Nabil, président de la commission. Ce dernier expliquera ensuite que «aujourd'hui, par tranches, les taux de réalisation des logements oscillent entre 70 et 100%. Si nous avions vu que le rythme avance, même de façon très lente, nous serions rassurés sur le fait que les promesses données par le wali vont être concrétisées. Mais là où le bât blesse c'est qu'il n'y a pas du tout de rythme car les chantiers sont tout simplement à l'arrêt et il est à craindre qu'à cette cadence, le programme des 260 logements ne soit pas livré dans une dizaine d'années, ou plus». Le président de la commission indique que les enseignants sont revenus devant le wali pour lui demander d'intervenir encore auprès des opérateurs impliqués dans le chantier, Sonelgaz, la société des eaux, la commission chargée de l'affichage des listes des bénéficiaires, les enquêtes, etc., pour que chacun, de son côté, fasse le travail qui lui revient. La rentrée universitaire n'est pas très loin et notre dossier patine. Mais ce qui nous désespère encore c'est que, apparemment, ni le wali ni les responsables de son cabinet ne veulent nous recevoir !», a déclaré M. Dib. Contacté encore à 14h30, ce dernier nous informa qu'il venait finalement d'être reçu par le chef de cabinet du wali qui lui a promis que tous les nouveaux problèmes qui venaient de lui être posés par les enseignants universitaires demandeurs de logements à propos de ce dossier vont être communiqués au wali. Habités toujours par l'inquiétude, les plaignants ont levé le sit-in. |
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