
Devançant
sûrement les questions qui pourraient lui être posées à ce sujet, le secrétaire
national du FFS, M. Abdelmalek Bouchafa, a déclaré
hier à Constantine, au cours d'une conférence de presse qu'il a tenue au siège
de la fédération de wilaya de son parti, que « nous participons aux élections
quand nous estimons qu'elles pourraient être dans l'intérêt de l'Algérie en
tant qu'Etat et nation. Et le FFS boycotte les élections quant
il ne voit en elles qu'une autre facette du pouvoir en place pour assurer sa
continuité ». Et de rappeler que le projet du FFS vise la construction d'un
consensus national et populaire pour sortir, selon lui, le pays de la crise
multidimensionnelle dans laquelle il se débat ». M. Bouchafa
a affirmé aussi que le slogan du FFS pour les élections est « pour un consensus
national et populaire ». Et il a considéré que les élections du 4 mai prochain
ne représentent qu'une étape importante dans le parcours très long adopté par
le FFS pour construire ensemble une Algérie démocratique, une Algérie des
libertés, une Algérie où toutes les instutuions de
l'Etat seront mises au service des Algériennes et des Algériens ». Et de
terminer en disant qu'en l'état actuel des choses, le boycott ne peut servir
que les intérêts du pouvoir en place.
Révélant
l'orientation du programme de la campagne électorale qu'il est en train de
mener, le secrétaire national du FFS dira que celui-ci est basé sur deux axes
essentiels : le premier vise l'approfondissement du débat autour de
l'initiative du consensus national lancée par le FFS en mobilisant toutes les
forces du changement autour d'elle afin de créer un nouvel équilibre de forces
par l'implication de toutes les forces du changement et les forces qui croient
à la démocratie. « Le second axe est thématique en ce sens que nous cherchons,
par notre travail, à susciter des débats sur des sujets qui ont une relation
directe avec les préoccupations du citoyen, tels que la santé, l'université,
l'indépendance de la justice, etc. Et chacun de ces thèmes sera traité dans une
région donnée. Par exemple, nous allons évoquer à Oran le thème de l'université
du fait que la tête de liste du parti dans cette grande métropole est une
personnalité universitaire. Et ce sera la même chose en ce qui concerne la
santé et les autres secteurs.