|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Mardi 7 mars 2017 :
Téléphones, ordinateurs, mais aussi téléviseurs ou voitures? Rien n'échappe au piratage de la puissante agence de renseignement américaine, la CIA, selon des «révélations» du site Wikileaks. Le site Internet a mis en ligne un ensemble de plus de 8.700 documents, baptisé Vault7 extraits d'un serveur «ultra-sécurisé» de la CIA, selon Wikileaks. Les hackers de la CIA sont, donc, capables d'intercepter les communications de pratiquement n'importe quel appareil, y compris les iPhone d'Apple et des applications réputées les plus sécurisées comme Telegram ou Signal, affirme le site spécialisé dans la divulgation d'informations sensibles (finances, espionnage, diplomatie?). Mieux, les agents américains seraient capables de transformer des appareils aux apparences «inoffensives», comme des téléviseurs, en microphones. La CIA peut ainsi enregistrer les conversations des individus se trouvant aux alentours et les enregistrer sur ses serveurs de Langley (siège de l'agence en Virgine, États-Unis), prévient Wikileaks. Il serait également possible, pour les renseignements américains, d'espionner un Smartphone, activant par exemple son appareil photo, de suivre les individus en temps réel ou encore obtenir les conversations téléphoniques et écrites (SMS). Même les véhicules, dont les systèmes informatiques peuvent être contrôlés, ne sont pas épargnés, affirme la même source. Des dizaines de milliers de documents supplémentaires devraient être mis en ligne au fur et à mesure, promet le site fondé par Julian Assange. Si cette fuite se confirme, il s'agirait de révélations, sans précédent, et pourrait avoir de lourdes conséquences, notamment diplomatiques. Mercredi 8 mars 2017 : On n'arrête pas le progrès ! Il paraîtrait, selon un hacker (pirate informatique)... marocain, que les services secrets de son pays se servent d'une partie de l'argent que leur rapporte le business de la drogue pour rémunérer, gracieusement, des sociétés de conseil en lobbying, auxquelles il est demandé de mener des campagnes hostiles à l'Algérie. En France, la Dged (service marocain pour le renseignement extérieur) traite depuis des années, avec la société «Communication & Institution». Cette société se trouve au 105, boulevard Haussmann, à Paris, et est dirigée par Olivier Le Picard et Gaetan De Royer. Elle servirait, en effet, depuis plusieurs années, de «couverture» aux activités de la Dged marocaine, en France, activités dirigées, essentiellement, contre l'Algérie et le Polisario, sous forme de campagnes médiatiques hostiles. Le contrat est appelé «Programme de communication institutionnel, en France, pour le royaume du Maroc. Le hacker a permis d'apprendre que «Monitoring sur l'Algérie» est en réalité le nom de code donné par la société de lobbying Communication & Institution, au travail visant à déformer l'image de l'Algérie et du Front Polisario et édulcorer celle du Maroc, en France et ailleurs. A leurs heures perdues, Olivier Le Picard et Gaetan De Royer s'acquittent de diverses autres tâches, au profit des services marocains. Ils assurent le monitoring presse (alertes, commandes de vidéo et pages de textes), la réalisation de sondages et la tenue d'une revue de presse quotidienne. L'argent récolté sont des sommes faramineuses. «A l'instar de tous les Français qui faisaient du lobbying pour Mohammed VI, ils étaient récompensés, aussi, avec de luxueux appartements dans des tours dans les villes touristiques du Maroc où ils pouvaient, en toute liberté, s'adonner aux pratiques interdites, à l'Hexagone, (tourisme sexuel entre autres)», révèle le hacker. Le hacker marocain ajoute qu'Olivier Le Picard et Gaetan De Royer étaient, également, «invités à participer aux festivités du trône, aux rendez-vous sportifs, tels que les trophées de golf ?Hassan II' ainsi qu'aux festivals de cinéma de Marrakech où ils étaient logés dans les hôtels les plus huppés du royaume». Info ? Intox ? Dimanche 12 mars 2017 Fellag était l'invité de Catherine Ceylac dans l'émission Thé ou Café sur France 2. «Je suis un bon terroriste... qui tue de rire», lance l'humoriste qui est installé, en France, depuis 1995. Il confie qu'après les sanglantes années 1990, au cours desquelles il a perdu de nombreux amis poètes, intellectuels, «des artistes d'une grande force humaine», il a fini par concevoir le rire comme «un pied de nez à la mort et à la tragédie». S'il n'avait pas quitté l'Algérie, serait-il mort ? «Oui», répond l'artiste, qui dit qu'il y a ,certainement, un «miracle» qui l'a sauvé. Entre 1995 et 1998, «les années les plus terrifiantes, les plus sauvages», Fellag croit qu'il y serait passé. Il s'est senti coupable de partir en laissant «les autres», en particulier pendant les trois premières années. «J'ai été arraché à un milieu que j'aimais, j'étais dans le chantier politique du moment», raconte-t-il. «Il y a eu trente ans de chape de plomb sur le pays et il y a eu une petite brèche après le 5 octobre 1988. Comme j'étais dans la parole politique et dans le langage populaire interdit par l'État, je faisais partie de ceux qui gênaient». Comment s'est passé son intégration en France ? Fellag raconte qu'il a été très bien accueilli et n'a jamais été victime de discrimination ou d'actes racistes. Pourquoi ? «Je ne sais pas, je suis peut-être un djinn ?» répond-il avec humour. Si les Algériens rêvent de quitter l'Algérie pour s'installer dans l'ancien pays colonial, c'est pour des raisons «de proximité, de langue», mais aussi pour «échapper à la tribu, au conservatisme, à l'autoritarisme, au silence qui règne dans les familles». On part «pour devenir soi», explique Fellag. Pour lui, le problème entre hommes et femmes, dans la société algérienne, est lié à un héritage culturel patriarcal, la religion n'ayant fait que profiter du terrain déjà existant. De plus, il n'y a pas d'habitude de la prise de parole individuelle, dans notre société, chacun craignant d'être jugé, s'il quitte le «bloc compact de la pensée nationale au sens religieux et culturel.» Mais les réseaux sociaux et Internet favorisent cette prise de parole et sont facteurs d'espoir, explique-t-il. S'il rencontrait le Président Bouteflika, que lui dirait-il ? «Je ne lui dirais rien du tout, je n'ai pas envie de lui parler», répond Fellag. «Il fait partie du pouvoir depuis l'indépendance, un pouvoir qui n'a pas lâché un iota du pays, et à chaque fois, on met un homme en avant. Il fait partie des responsables [de la situation en Algérie], bien sûr». Lundi 13 mars 2017 : Phrases et/ou mots du jour. Celles d'un journaliste italien (Ugo Tramballi) invité du ministre de la Communication (conférence à l'Ensjsi) : «La mission du journaliste n'est pas de sauver le monde mais de la raconter», «Le politiquement correct, c'est la mort du journalisme. Il faut critiquer et douter de tout», et au ministre «Laissez les journalistes faire leur travail. Les bons journalistes sont essentiels pour créer une communauté qui connaisse ses droits et ses devoirs» , «il n'y a pas d'information objective, il n'y a que de l'information honnête» , «les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des imbéciles qui, avant, ne parlaient qu'au bar, après un verre de vin, et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite, alors qu'aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel». Sera-t-il invité de nouveau ? Mercredi 15 mars 2017 : Belle leçon de communication institutionnelle de Louisa Hanoune qui affirme que les «rumeurs» autour de l'état de santé du Président Bouteflika sont infondées. «Je pense que les pires rumeurs ne sont pas fondées», a déclaré la chef du Parti des travailleurs, lors d'une conférence de presse, tout en ajoutant : «probablement que, dans quelques jours, nous aurons une clarification sur l'état de santé du président». Mais, elle va, encore bien plus loin que ceux qui l'ont précédée, avec la même déclaration. Selon elle, c'est l'absence de communication, l'opacité et la confusion qui alimentent la rumeur. «L'opacité et la confusion font le lit de la rumeur», a-t-elle dit. «Bien entendu, quand il n'y a pas de communication, ça agrandit le lit de la rumeur et de l'intox (?) . L'absence de communication, c'est très mauvais», ajoute-t-elle. Sera-t-elle entendue ? Pour une fois ! Vendredi 17 mars 2017 : La déclaration, lors du Salon du livre de Londres, d'un prince et haut-fonctionnaire émirati, sur la guerre de Libération nationale (la seule du monde arabe, la nôtre) et sur le rôle de Charles de Gaulle ayant «offert l'indépendance de l'Algérie à... Gamal Abdenasser», n'étonne guère, tant il est vrai que notre Histoire reste encore bien mal connue car, peut-être , encore bien mal écrite (surtout en arabe et en anglais) et mal diffusée (surtout dans le monde arabe), nos nombreux péri-, para- et pseudo- historiens a,yant versé surtout dans l'histoire apologétique ou trop critique (pour ne pas dire révisionniste) , de ce fait, toujours incroyable. Le Dr Youcef Khatib (Colonel Hassan de la wilaya IV) a raison : «Il faut soumettre au débat public (rapidement et sans complexe), l'histoire du pays». Lundi 20 mars 2017 : Enfin, un bon classement international ! L'Algérie est le pays «le plus heureux en Afrique», juste devant l'Ile Maurice, selon le W'orld Hapiness Report 2017' (qui fait partie d'un programme mondial lancé par les Nations unies, en 2012)... Au 53ème rang mondial sur 155 pays étudiés... pas très loin de la France qui est 31ème. Voilà donc une nouvelle... heureuse en ces temps de déprime financière, économique et sociale. Beaucoup n'apprécieront pas ou n'y croiront pas, car trop habitués aux nombreux mauvais classements ou trop engagés pour accepter le bonheur collectif dans les querelles individuelles. Six facteurs dont le Pib par habitant, l'espérance de vie, la bonne santé, la générosité, l'aide sociale, la perception de la corruption dans le gouvernement ou les affaires. Mercredi 29 mars 2017 : Les réseaux sociaux algériens s'enflamment rapidement comme si le sevrage, longue durée, en matière de liberté d'expression, conjugué à une atmosphère sociale et familiale contraignante, agissent comme dopants. Il en a été ainsi après la diffusion des photos de dirigeants arabes surpris dans leur sommeil, pendant le déroulement des travaux du 28ème Sommet annuel, tenus à Amman (Jordanie). Commentaire : «Ni l'ordre du jour, pourtant chargé, ni les épreuves que traversent nombre de pays arabes, en particulier les situations catastrophiques en Syrie, au Yémen, en Irak, en Libye, sans compter la question palestinienne, n'ont pu empêcher ces dirigeants de s'endormir». D'aucuns, parmi les internautes, ont souri à la vue de ces images alors que les plus nombreux ont critiqué, vertement, les chefs d'Etats dormeurs. En oubliant que les conférences et les réunions, en tous lieux et en toutes circonstances passé un certain temps (une à deux heures) deviennent, rapidement soporifiques; et cet état s'aggrave avec l'âge. Manuel Valls qui rejoint Emmanuel Macron. Idem pour Le Drian. Et d'autres... beaucoup de fidèles de Hollande ! Selon le candidat officiel des socialistes, Benoît Hamon, «c'est un couteau dans le dos», «c'est un assassinat»... A l'approche de l'élection présidentielle française, on a bel et bien l'impression (relevée par d'autres candidats concurrents et par des journalistes) que le mouvement «En Marche», créé, il y a peu, par un ancien «chouchou» de Hollande (dont un poste de Sg-adjoint à la Présidence, chargé de l'Economie puis ministre de l'Economie svp !) a été «programmé» pour faire face à la débâcle annoncée du PS traditionnel qui , en un seul mandat, a perdu toute crédibilité et donc «rattraper le coup». Pour sa part, l'Algérie et les Algériens ne peuvent que soutenir Macron , un jeune candidat aux idées neuves et au langage de vérité, tout particulièrement sur la «question coloniale». Jeudi 30 mars 2017 : En Algérie, l'Autorité de régulation de l'Audiovisuel (ARAV) prend ses distances vis-à-vis de deux textes signés, récemment par le ministre de la Communication, Hamid Grine. Il s'agit des circulaires relatives à la manière dont les médias accrédités doivent couvrir les élections législatives prévues le 4 mai 2017. Alors que certaines directives du ministre sont rejetées par les médias, le président de l'ARAV, Zouaoui Benhamadi déclare que son institution n'a jamais été consultée pour la confection du cadre de couverture médiatique des élections législatives. «Le ministère de la Communication est libre dans ses décisions et assume ses responsabilités», a dit le président de l'ARAV, ajoutant que l'organe de régulation a pris connaissance des deux circulaires du ministre «comme tout le monde». Zouaoui Benhamadi a donc souhaité «une meilleure concertation» entre l'ARAV et le ministère de la Communication. Cette sortie intervient alors que plusieurs responsables de médias ont marqué leur désaccord avec l'une des directives du ministre de la Communication. Il s'agit de l'interdiction de donner la parole aux partisans du boycott du scrutin. «Ils (les médias) ne doivent, en aucun cas, œuvrer à décrédibiliser les élections ou donner la parole à des parties qui appellent au boycott», avait notamment écrit Hamid Grine. Pour lui, le rôle de la presse se limitera à «veiller à la sensibilisation des électeurs sur l'exercice de leur droit de vote». L'entente cordiale espérée, c'est fini ? On s'y attendait , la discrétion et la retenue des uns (des sages au parcours bien rempli) ne pouvant pas contenir l'exubérance de l'autre. Pour rappel, le ministère de la Communication avait adressé, il y a quelques jours, une circulaire aux responsables des médias audiovisuels, autorisés à assurer la couverture médiatique des prochaines élections législatives. Une charte contenant 10 engagements (les «dix commandements» !) relatifs au «suivi d'une ligne éditoriale équitable, impartiale et objective et au sens aigu des responsabilités.» On ne sait plus quoi inventer pour faire face à un problème dont les causes sont économiques et politiques... ainsi que les guerres «imposées». L'information comme arme contre l'immigration clandestine vers l'Europe. Tel est l'idée ayant présidé au lancement du site web «InfoMigrants» ce 30 mars 2017. La version active est annoncée pour la mi-mai. Le projet financé à hauteur de 2,4 millions d'euros, est porté par 3 entreprises publiques de médias, en Europe : le groupe France médias monde (Fmm), l'agence d'information italienne (Ansa) et le service international de radiotélévision de l'Allemagne (Deutsche Welle). L'Union européenne apporte la moitié des fonds. Le nouveau site web d'information cible, prioritairement, d'une part, les personnes n'ayant pas encore quitté leur pays d'origine et, d'autre part, les migrants déjà en route pour l'Europe. «Jusqu'à présent, ces personnes-là ne sont informées quasiment que par les passeurs, qui leur fournissent principalement de fausses informations», déclare Gerda Meuer, directrice des programmes de la Deutsche Welle. «Il faut qu'elles soient d'abord au courant des dangers qu'elles courent mais aussi de ce qui les attend lorsqu'elles seront arrivées en Europe», ajoute Marie-Christine Saragosse, P-dg de France médias qui regroupe Radio France Internationale, la chaîne de télévision France 24 et la radio Monte Carlo Doualiya (MCD). Le site sera délivré en 3 langues : français, anglais et arabe. Il produira ses propres contenus, en plus de ce qui est fait par ses médias partenaires. Il y aura, donc, à découvrir des reportages, des témoignages ou encore des portraits. Les thématiques abordées seront diverses : questions de société, actions humanitaires ou encore la législation en matière d'immigration vers l'Europe. Ce menu sera sous forme de texte, photo, vidéo et audio. Le site «InfoMigrants» sera accessible sur ordinateur, Smartphone et tablette. La plateforme est aussi annoncée sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et WhatsApp). Mardi 4 avril 2017 : Débat télévisé regroupant les onze candidats à l'élection présidentielle française. A retenir, la formule-choc du candidat d'extrême gauche Philippe Poutou, lors d'un échange houleux avec François Fillon. Formule à bien retenir et à bien méditer car elle concerne, à peu près, tous les pays où règne la dictature de l'«immunité parlementaire» qui place l'«élu du peuple» (pour des raisons largement dépassées, liées à la «disponibilité permanente» de l'élu, dans l'exercice de ses fonctions), au-dessus et en dehors des procédures de justice, entre autres. Avant même les hostilités, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste avait assumé sa différence, en refusant de prendre part à la séance de pose photographique avec les autres candidats. Seul candidat à ne pas avoir mis de cravate, il a souhaité se démarquer d'emblée : «Je suis ouvrier à l'usine Ford à Bordeaux, et à part Nathalie Arthaud sur ce plateau, je crois que je suis le seul à avoir un métier normal.» Puis il fustige «les politiciens corrompus, déconnectés de la réalité», ajoutant qu'il «y en a qui se reconnaîtront ici». Pour lui, «Fillon, plus on fouille, plus on sent la corruption, plus on sent la triche, assure-t-il. Ce sont des bonshommes qui nous expliquent qu'il faut la rigueur, l'austérité, alors qu'eux-mêmes piquent dans les caisses publiques !» Le candidat Les Républicains a longtemps été dans le viseur du candidat du NPA. Un peu plus tard, il a également lancé : «Quand on voit un Fillon qui se dit préoccupé par la dette, mais il y pense moins quand il se sert dans les caisses publiques...». Le candidat trotskiste a également visé Marine Le Pen. «Le FN se dit anti-système, mais se protège grâce aux lois du système avec son immunité parlementaire et refuse d'aller aux convocations policières, donc, peinard !» a critiqué le salarié de Ford. il a aussi taclé Serge Dassault, récemment condamné pour blanchiment de fraude fiscale, qui bénéficie d'une «clause humanitaire», car «trop vieux pour faire de la prison», ou encore Patrick Balkany. Puis il a formulé la «punchline» désormais la plus commentée du débat : «Nous, quand on est convoqués par la police, on n'a pas d'immunité ouvrière», faisant référence au fait que Marine Le Pen refuse de se rendre à plusieurs convocations, invoquant son immunité parlementaire. Cette phrase de Poutou a provoqué de nombreux applaudissements sur le plateau, notamment de Jean-Luc Mélenchon et d'une partie du public. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, appelle à Guelma, les médias à «fermer la porte à toutes les voix qui appellent au boycott des prochaines élections législatives». Il a, en outre, réitéré son appel aux journalistes et travailleurs des médias à s'éloigner des soupçons et ne pas se soumettre au pouvoir de l'argent. «Certains hommes riches veulent utiliser la presse pour démolir et non bâtir», a-t-il accusé, sans donner de noms. Difficile à faire entendre raison à des entreprises de presse qui ont été obligées (et à s'habituer), durant les années 2000, tout particulièrement, à se soumettre au diktat publicitaire de gros annonceurs (publics certes mais aussi et surtout privés) pour faire passer «comme ils le voulaient» leurs messages commerciaux... et autres. Et, à des entreprises de presse, créées dans les années 2010, pour la plupart, par des hommes d'affaires et autres affairistes, rois de l'informel, pour des raisons politiciennes (conquête de sièges ou soutiens). * Chiffres du jour : 113 260 personnes ont été arrêtées en Turquie, depuis la «tentative de coup d'Etat» de juillet 2016 et 47.155 placées, en détention provisoire : 10.732 policiers, 7.643 soldats, 168 généraux, 2.515 juges et procureurs généraux, 26.177 officiers civils, 208 administrateurs locaux... * Polémique sur les réseaux sociaux autour d'un long éditorial de l'Expression (en Une et en gras) signé de son directeur, Ahmed Fattani. Journaliste professionnel assez expérimenté, il a déjà fait une longue carrière dans les rédactions les plus importantes dont celles d'El Moudjahid, de l'Agence de presse publique, l'APS (correspondant à Tunis), de Liberté (membre co-fondateur et directeur ) et de l'Expression (directeur et membre fondateur). Un écrit considéré comme très sexiste et misogyne... visant directement, clairement... brutalement, tout, particulièrement, Houda Iman Feraoun, dont il dénonce un «bilan médiocre».... «Du haut de ses escarpins Zara, cette femme («la Duchesse de Sidi Bel-Abbès») sent le crottin». Des phrases-choc assez inélégantes et machistes, il est vrai. Certain(e)s pensent qu'il a porté atteinte à la femme en général, à l'intégrité morale de la ministre et a violé la déontologie journalistique. Simple dénonciation et colère légitime face à un «bilan médiocre» (comme si elle (il) était la seule dans ce cas de figure) ? Une femme ministre très jeune, assez belle, mais «séduisante» et «aguichante» (selon l'éditorialiste) qui a dû «renvoyer, dans les cordes», plus d'un ? Course aux (prochains ) postes ministériels, dans le nouveau gouvernement juste après les législatives ? Mercredi 5 avril 2017 : La troisième guerre mondiale, la guerre numérique, est déclarée... cette fois-ci par l'Allemagne. Contre l'ennemi international n° 1: Les réseaux sociaux. Jusqu'à 50 millions d'euros d'amende pour ceux, réfutant la lutte contre les contenus haineux et les fausses informations, tel est le projet de loi adopté, par le conseil du ministre allemand. «Lorsqu'ils ne sont pas combattus de manière effective et ne font pas l'objet de poursuites, les crimes haineux représentent une grande menace pour la coexistence pacifique, dans une société libre, ouverte et démocratique» souligne le gouvernement d'Angela Merkel, dans un communiqué. Dans ce sens, les publications signalées comme étant illicites doivent être supprimées, dans les 24 heures, idem pour les autres contenus délictueux qui doivent être effacés ou bloqués dans les sept jours suivant le signalement, a précisé la même source au sujet du projet de loi visant ,entre autres, des géants comme Facebook, Twitter ou Youtube. Le projet de loi envisage d'infliger jusqu' à 50 millions d'euros d'amende aux responsables des sites et jusqu'à 5 millions aux personnes physiques n'ayant pas respecté les délais. Les publications concernées par les sanctions sont les discours racistes, l'apologie du «terrorisme», la pédophilie, la diffamation, l'incitation à commettre des crimes et les menaces en tous genres, explique le gouvernement allemand, avant de souligner l'impact des réseaux sociaux sur le rapport entre les gens, estimant que la culture du débat en ligne était, souvent, agressive, blessante et souvent pleine de haine. Jeudi 6 avril 2017 : Et, pour finir, quelques conseils aux candidats aux élections législatives nationales, afin de lutter contre le stress, lors d'un discours ou d'une interview ou d'une intervention (même lue) à la radio et à la télévison : Il s'agit d'optimiser la concentration et ne pas avoir de trou de mémoire. Commencer par ne pas consommer de boisson alcoolisée avant un meeting, un débat télévisé ou une simple épreuve pour garder toutes ses capacités et sa réactivité. Attention également à l'excès de café qui peut provoquer une accélération du cœur par la caféine, risquant d'entraîner une majoration du stress. En plus, le café est une boisson à tendance diurétique, comme les boissons alcoolisées, et mieux vaut ne pas avoir une envie pressante en plein débat. Boire tout simplement des eaux minéralisées riches en calcium et en magnésium (petite quantité et régulièrement au cours de la journée). Il est, ensuite, judicieux de s'abstenir de toute prise de boisson, deux à trois heures, avant un débat ou de ne prendre, juste avant, que quelques gorgées en cas de bouche sèche liée au stress. Pour la nourriture, deux approches complémentaires sont à considérer : celle énergétique qui permet de disposer d'un carburant de qualité pendant toute la durée de l'épreuve : du riz complet, de la semoule de blé dur, du quinoa. Les pâtes, notamment celles qui cuisent rapidement, tout comme les purées de pommes de terre se comportent comme des sucres d'assimilation rapide (index glycémique élevé), ce qui est à éviter pour réduire les risques de fringale secondaire (mais il existe des pâtes complètes au blé dur, à cuisson lente, plus recommandables, à consommer alors al dente). L'approche fonctionnelle est celle qui tient compte du confort digestif : consommer des légumes cuits, riches en antioxydants protecteurs des cellules nerveuses, là aussi ?al dente', et des compotes. Les crudités en excès peuvent irriter les intestins et provoquer de l'inconfort digestif préjudiciable. Se méfier également de l'excès de corps gras / lipides qui ralentissent la digestion et provoquent des lourdeurs, néanmoins l'apport d'un peu d'acides gras ?omégas 3' est tout à fait légitime, et ce, d'une manière générale, pour la mémoire. Quel menu type peut-on préconiser ? A adapter, bien sûr, en fonction des goûts de chacun et des produits disponibles sur le marché : Entrée : salade de betteraves aux noix (richesse en antioxydants et en omégas 3). Une fine tranche de pain au levain (assure un bon équilibre de la flore digestive). Plat : couscous aux légumes et au poisson blanc (sucres d'assimilation lente, éléments minéraux, vitamines et protéines de bonne valeur biologique). Portion de 250 grammes environ. Alternatives : Poisson blanc au riz complet et petits légumes. Ou œuf au plat avec légumes. Dessert : yaourt nature et compote sans sucre ajouté. Se nourrir sainement et correctement est, bien sûr, une nécessité, mais, il est aussi essentiel de toujours bien s'hydrater. Enfin, avoir une activité physique douce permet d'assurer un meilleur sommeil et participe à éviter les compulsions alimentaires, notamment sucrées. |
|