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Dans
le cadre de sa visite officielle en Algérie, la Haute représentante de l'Union
européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et
vice-présidente de la Commission européenne, Madame Federica
Mogherini, attendue aujourd'hui à Alger, animera une
conférence-débat, demain dimanche à l'Université Alger III. Lors de cette
visite, madame Mogherni rencontrera le Premier
ministre, M. Abdelmalek Sellal, le ministre d'Etat,
ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Ramtane Lamamra, le ministre des
Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, M.
Abdelkader Messahel, ainsi que d'autres ministres.
C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public, jeudi dernier, par la délégation de l'Union européenne en Algérie. Mme Mogherini devra ainsi débattre avec la communauté universitaire du programme Erasmus qui fête cette année son 30ème anniversaire et dont l'Algérie est l'un des pays partenaires. Ce programme repose en fait sur des échanges pilotes d'étudiants entre pays européens et de la rive sud de la méditerranée. Depuis 30 ans, la mobilité offerte par ce programme a profité à 9 millions de participants. Mis en place depuis janvier 2014, Erasmus+ est le nouveau programme régional européen qui succède à Erasmus Mundus et à Tempus pour la période 2014-2020. Il vise à renforcer les compétences et l'employabilité, ainsi qu'à moderniser l'éducation, la formation et le travail des jeunes. Aujourd'hui, le programme devenu Erasmus +, inclue une forte dimension internationale, notamment dans les champs de l'enseignement supérieur et la jeunesse. En Algérie, Erasmus+ s'est construit sur le succès de son prédécesseur, le programme Tempus qui a réussi, depuis son implantation en Algérie en 2002, à financer 56 projets impliquant 31 établissements d'enseignement supérieur algériens et des partenaires du secteur socio-économique avec une enveloppe totale d'environ 15 millions d'euros. A noter qu'entre 2015 et 2016, 67 projets de mobilité liant des universités européennes et algériennes ont été sélectionnés pour organiser la mobilité de 822 étudiants et personnels (677 en Europe et 145 en Algérie). A travers le system ICM (International Crédit Mobilité), Erasmus + finance la mobilité de crédit c'est-à-dire la mobilité des étudiants entre 3 et 12 mois (dans les deux directions) pour obtenir des crédits dans une institution hôte, qui sont alors reconnus par l'institution domestique. Cette action finance aussi jusqu'à 2 mois la mobilité du personnel des universités. Les bourses sont attribuées sur la base des accords interinstitutionnels entre des universités des « pays-Programme » et « pays partenaire ». Soutien de l'EU à l'enseignement supérieur et la recherche En matière de renforcement des capacités des établissements d'enseignement supérieur (EES), la demande algérienne représente une moyenne 7% des demandes de la région de la Méditerranée-sud. Il s'agit de projets de coopération transnationaux, dont le but est de soutenir la modernisation, l'accessibilité et l'internationalisation de l'enseignement supérieur. Les projets retenus impliquant l'Algérie couvrent le développement de programme d'études, la modernisation de la gouvernance, la gestion et le fonctionnement des EES, ainsi que le renforcement des relations entre les EES et l'environnement économique et social en général. L'Union européenne maintient une coopération régulière avec les autorités algériennes dans le domaine de l'Enseignement supérieur et le ministère algérien de l'Enseignement supérieur (MESRS) participe régulièrement aux réunions régionales de dialogue politique. Les sujets d'intérêt commun incluent la modernisation des méthodes d'enseignement, l'introduction de mécanismes d'assurance qualité dans les universités ou l'employabilité de diplômés. En outre, les universités algériennes participent à Erasmus + qui soutient des projets de coopération entre des universités algériennes et européennes et la mobilité du personnel et des étudiants entre les deux rivages de la Méditerranée. La Commission européenne soutient aussi des projets d'enseignement non-formels entre des organisations de jeunesse européennes et algériennes. Entre 2014 et 2016, 326 jeunes algériens, éducateurs et volontaires, ont été impliqués dans des projets Erasmus + sur la jeunesse. A noter également que la Commission européenne finance la mobilité des chercheurs algériens par l'Action Curie-Marie Sklodowska (à l'Horizon 2020). Ce schéma fournit des subventions pour toutes les étapes de carrière des chercheurs - des doctorants ou des chercheurs fortement expérimentés - et encourage la mobilité transnationale, intersectorielle et interdisciplinaire. |
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