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Le
coup d'envoi de la 1re édition du Salon international du textile et de la mode
?Textile Expo 2017' a été donné, hier, au Centre des Conventions d'Oran, en
présence du wali d'Oran M. Abdelghani Zaâlane, du président et des cadres de la Chambre de
Commerce et d'Industrie de l'Oranie, du SG de la
Fédération nationale des travailleurs du textile et des cuirs et des autorités
locales. Quelque 120 exposants nationaux et étrangers ont pris part à cet
évènement, a annoncé, hier, M. Bekkouche directeur de
CGCOM EVENT, organisatrice de ce salon, premier du genre, au niveau national.
Une occasion pour redynamiser ce secteur et permettre aux professionnels de
renforcer les échanges pour un meilleur développement de l'activité du textile,
en Algérie, comme l'a souligné M. Takjout SG de la
Fédération nationale des travailleurs du textile, de l'habillement et des
cuirs, en marge de la cérémonie d'inauguration. En effet, le plan de relance,
lancé depuis 2011, par les pouvoirs publics, à travers un programme
d'assainissement financier, bancaire, fiscal et parafiscal a permis, selon
notre interlocuteur de cibler quelque 54 usines publiques spécialisées dans les
domaines du textile et des cuirs. Toutefois, la formation du personnel, notamment,
dans le prêt-à-porter, telle que prévue par ce plan d'assainissement, reste
toujours posée. Il est question de s'adapter aux besoins du marché avec,
notamment l'ouverture de l'Institut de Boumerdès
spécialisé dans la formation et le perfectionnement du prêt-à-porter. Un volet
qui, selon notre interlocuteur, nécessite une attention particulière pour une
mise à niveau conforme aux donnes du marché ce qui permettra au secteur de
s'inscrire, dans une démarche novatrice. L'objectif, selon M. Takjout, est d'atteindre les 20% du marché national avec
notamment, la création de PME spécialisées dans l'habillement, recréer les
conditions adéquates pour encourager les investisseurs et les producteurs
nationaux, réorganiser, en amont, la filière des cuirs surtout en matière de
collecte des peaux et en ce qui concerne la transformation.
Les statistiques actuelles font état de 17 entreprises dont 5 publiques, spécialisées dans le tannage. Tout en soulignant la nécessité de se regrouper en unions ou en organisations syndicales, à travers des filières, le SG a appelé les professionnels à adhérer aux Chambres de Commerce pour mieux propulser le secteur et atteindre, ainsi, les objectifs tracés, sachant que l'Algérie consomme quelque 500 millions de mètres de matière première par an. Pour sa part, M. Mouad coordinateur local de l'Union générale des commerçants et artisans algériens UGCAA, de la wilaya d'Oran, a recommandé le développement de la production nationale autrement dit, encourager la production de la matière première à travers la culture du coton, dans le sud. Cette activité était opérationnelle, jusqu'à 1973 et nécessite plus de ressources en eau, au même titre que la tomate et autres légumes. Les pouvoirs publics doivent, désormais, trouver des solutions pour se pencher, sérieusement, sur la production de la matière première, un véritable pas en avant qui mettra fin à l'importation du produit fini. Le secteur du textile représente selon M. Mouad, 20% de la production nationale et 50 ateliers activent, à Oran, dans le domaine. Des mesures d'allègement et d'accompagnement sont, largement, souhaitées pour développer le textile, en Algérie, a noté le responsable. Notons par ailleurs, que des exposants venus de Chine, de Tunisie, des Etats-Unis, du Portugal et d'Italie prennent part à cet évènement. Cet espace, dédié aux professionnels, permettra, selon l'organisateur de renforcer les échanges et encouragera, également, les investisseurs et tous les acteurs économiques, pour re-dynamiser et développer, ce segment. Dans ce contexte, un programme riche est proposé, lors de la tenue du salon, avec des conférences thématiques, des workshops, des B2B et des défilés de mode. |
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