Des
riverains, vivement désappointés, de la localité de St-Germain ont dénoncé la
dégradation de leur cadre d'environnement, causée en grande partie par le
chantier, à l'arrêt une fois de plus, du projet de réalisation d'une piscine
municipale, situé à proximité du siège de la mairie d'Aïn
El Turck. Le squat des dépendances par des marginaux
de cette piscine, dont la réalisation semble à priori compromise et ce, suite à
un constat de malfaçons récemment établi et la transformation du chantier en
question en lieu de beuverie, constituent l'essentiel des dénonciations
formulées par nos interlocuteurs.
Il
importe de noter que le projet de réalisation d'une piscine semi-olympique,
dont le lancement des travaux a été donné le 20 août 2013 par l'ex-wali d'Oran,
en l'occurrence Boudiaf Abdelmalak, figure dans le
plan d'action quinquennal 2012/2016 et a été inscrit parmi 18 opérations à
réaliser en 2014. Un apport de 12 milliards de centimes a été estimé pour financer
les travaux de ce projet, tant espéré par les jeunes et moins jeunes adeptes de
la natation, pour un délai de réalisation d'une durée de 18 mois. Les travaux
de réalisation de ce projet ont été suspendus une année à peine après leur
lancement pour rester à l'arrêt durant plus de deux ans avant d'être relancés
quatre mois auparavant et être suspendus une fois de plus ces derniers jours.
Du coup, le chantier s'est transformé en lieu de rencontre et de beuverie pour
des marginaux, qui n'ont pas hésité à squatter les dépendances de cet ouvrage,
qui tarde à voir le jour. Les riverains demeurant dans les alentours immédiats
de ce chantier ont déclaré au Quotidien d'Oran « être outrés au plus haut par
la situation de déliquescence qu'a accouché ce lamentable constat, et la
dégradation du cadre de l'environnement, et sollicitent l'intervention du wali
d'Oran pour mettre un terme à ce qu'ils ont qualifié de « mascarade'», avant de
renchérir « Cela n'a que trop duré et nous souhaitons que chacun assume ses responsabilités
pour le bien-être de la population ». Notons également que nos interlocuteurs,
notamment les jeunes, s'estiment avoir été lésés par l'éradication du
mini-terrain de football, qui existait depuis l'époque coloniale, ayant abrité
autrefois des tournois auxquels ont participé des joueurs de l'équipe
nationale, qui a damé le pion à l'ogre allemand et dont la superficie a été
morcelée pour accueillir le projet en question, qui semble en toute
vraisemblance faire partie d'une illusion. Ce déplorable état de fait a suscité
la réaction les riverains de St Germain, qui ont tenu à souligner « qu'au train
où va cette situation à l'impact négatif, les autorités auraient dû plutôt nous
laisser notre terrain de football et procéder tout simplement à sa réhabilitation
».