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Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de diversification
économique, appelé «Diveco 2», consacré à la pêche,
une délégation composée de deux experts européens, en l'occurrence Pablo Xandri et Jean Michel Le Rey, et d'un expert algérien, Zoubir Sahli, est depuis dimanche
à Aïn-Temouchent pour une visite d'inspection et de
travail de 02 jours. Il s'agit de la 2ème étape, après celle de janvier 2016
qui avait pour objectif la collecte et le recueil de statistiques nécessaires à
l'élaboration d'un système national en ligne permettant d'avancer des solutions
pratiques d'importance en termes d'exploitation et de gestion des ressources
halieutiques.
Lors de ces deux journées (lundi et mardi), les experts ont rencontré les responsables du secteur de la wilaya d'Aïn-Temouchent, ceux de la chambre professionnelle, les entreprises qui gèrent les ports de pêche de Béni-Saf et de Bouzedjar, les maires des 02 communes ainsi que les services vétérinaires. Cette rencontre s'inscrit aussi en droite ligne avec la feuille de route arrêtée lors de la journée d'évaluation du secteur de la pêche au début de l'année en cours et pour laquelle des perspectives de développement de l'année 2017 ont été présentées au ministère de tutelle. Rappelons que Diveco2 a été lancé comme projet-pilote au niveau des wilayas de Sétif, Aïn-Temouchent et Skikda, et il n'est pas écarté qu'il soit généralisé à d'autres wilayas. Cinq experts de l'unité d'appui au programme de l'UE (UAP) ont sillonné ces wilayas, en 2016, pour collecter le maximum de données relatives aux possibilités d'implanter des projets aquacoles, notamment au niveau des Zones d'expansion touristique (Zet) et des Zones d'activités aquacoles et de pêche (Zaap), et aux prédispositions des impliqués (cadres, vétérinaires, pêcheurs?) à se voir dispenser les outils didactiques nécessaires. En 2017, le programme Diveco 2 est entré dans sa phase de lancement du cycle de formation au profit des différents intervenants. Les experts de l'UAP devront intervenir dans la formation, le système d'information, et la salubrité (au profit des vétérinaires). Enfin, l'objectif de l'Algérie, via le Plan national de développement de la pêche et de l?aquaculture (Aquapêche 2020) et de Diveco2, est d'atteindre une production aquacole de 100.000 tonnes de poissons, contre 5.000 tonnes actuellement. La finalité, conclut notre source, est de faire de la pêche et de l'aquaculture l'une des filières les plus porteuses à l'horizon 2035. |
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