Une
centaine de délégués syndicaux des corps communs de l'Education nationale ont
observé hier matin un rassemblement de protestation devant l'académie pour
contester l'exclusion de cette frange de travailleurs de la gestion des œuvres
sociales et pour dénoncer les «intimidations» et autres pressions exercées, selon
leurs propos, par l'administration contre les corps communs et leurs
représentants. L'action de contestation a été encadrée par un dispositif
imposant des services de l'ordre qui ont quadrillé tout le périmètre de
l'académie pour éviter tout débordement. Les délégués syndicaux des corps
communs ont tenu à exprimer leur colère et ras-le-bol face à la «hogra» subie par les corps communs tout en appelant les
services du ministère à prendre les mesures nécessaires pour la satisfaction de
leurs «légitimes» revendications. Le coordinateur régional Ouest du syndicat
national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'Education
nationale (SNCCOPEN) estime que le mouvement de contestation va se poursuivre
pour défendre les droits bafoués de cette frange de travailleurs et pour exiger
notamment l'amendement de l'article 9 du décret 01/12 qui stipule que les neuf
membres de la commission nationale des œuvres sociales doivent être élus dans
les trois cycles parmi le personnel pédagogique. Le SNCCOPEN réclame la
participation des corps communs et des OP dans la gestion des fonds des œuvres
sociales. Le syndicat regrette la «politique de marginalisation» menée par les
pouvoirs publics contre cette catégorie de travailleurs tout en réclamant une
«réintégration effective» de ces travailleurs dans le secteur de l'Education
nationale.
Le
SNCCOPEN mène depuis la fin 2016 un mouvement de contestation pour dénoncer
l'exclusion des délégués des corps communs de la gestion des œuvres sociales.
Le bureau local de cette organisation syndicale conteste aussi les
«intimidations» et les «pressions» exercées par l'administration contre les
corps communs dans la wilaya d'Oran.