Le
phénomène du squat des trottoirs, qui défigure les paysages des quatre
municipalités de la contrée d'Aïn El Turck, semble avoir tendance, à priori, à prendre des
proportions démesurées, au fil du temps, notamment dans le chef-lieu où des
riverains ne cessent de dénoncer les contraintes et autres désagréments
occasionnés par cette transgression perpétré, au vu et au su de tout un chacun.
Celle-ci a, également, pris de l'ampleur dans la commune d'Aïn
El Turck, notons-le, sur la route parallèle à la double
voie où des commerces versés dans la vente de matériaux de construction se sont
accaparé de grands espaces sur la voie publique pour étaler leurs marchandises
et ce, au point d'entraver ainsi la circulation routière et piétonnière. Cette
infraction aux règles élémentaires, en vigueur, qui est à l'origine d'un
éventail de désagréments, sur le cadre de vie de la population, d'une part et
sur la dégradation de l'environnement d'autre part, a suscité la réaction du
wali, une dizaine de jours auparavant. En effet, une instruction, visant à
l'éradication du squat illicite des trottoirs par des établissements de
commerce, notamment les cafétérias et les restaurants, a été notifiée par le
wali d'Oran et adressée aux responsables des quatre communes côtières que
compte la contrée d'Aïn El Turck.
Selon une source proche de la wilaya, il s'agit de procéder à une
régularisation à travers une taxe autorisant toute activité commerciale,
seulement dans le cas d'une extension conformément aux normes. Cette taxe de
concession est, en fait, destinée à renflouer les caisses des communes, en vu de leur autofinancement. L'action vise plus
particulièrement, à assainir les paysages des zones stratégiques essaimées à
travers les communes en question, transformées en territoire conquis, par
certains contrevenants, notamment dans le chef-lieu où cette transgression est
flagrante et ce, à travers l'occupation des trottoirs et de la voie publique
par un éventail d'activités commerciales. L'instruction du wali souligne que
cette action, devrait être achevée avant l'entame de la saison estivale,
indique, encore, notre source. Il importe de rappeler, dans ce contexte, qu'une
opération visant à annihiler le squat des trottoirs et des espaces publics
ainsi que le commerce informel, instruite par le gouvernement, a été menée dans
les communes de cette contrée côtière, plus de deux années auparavant. Cette
action a permis la récupération de grands espaces publics et l'assainissement
des trottoirs des boulevards, qui constituaient, dans un passé, encore vivace,
les lieux privilégiés des adeptes de la badauderie. Cependant, le soulagement
des piétons et des automobilistes n'a été qu'éphémère. En effet, après une
accalmie, la transgression est réapparue, avec tous les désagréments et autres
contraintes, qui en découlent, sur le cadre de vie de la population de cette
contrée côtière, vers laquelle convergent, chaque été, des millions de
vacanciers et qui a été retenue comme zone d'appui pour les Jeux méditerranéens
qu'organisera la capitale de l'Ouest, en 2021.