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«Il
faut que les 23 millions d'électeurs exercent leur droit de vote pour préserver
les acquis sociaux des Algériens, la sécurité et la stabilité de l'Algérie» a,
déclaré hier Nouredine Bedoui
à Sidi Aïssa.
Le ministre a lancé, hier, un appel pressant aux Algériens pour voter, lors des élections législatives du 4 mai prochain. «Nous avons un corps électoral de 23 millions de personnes, nous avons réuni les conditions nécessaires, nous avons mis les dispositifs en place pour qu'ils aillent voter, le citoyen algérien doit exercer sa responsabilité pour préserver ses acquis sociaux, la sécurité et la stabilité du pays, c'est un devoir, » a lancé le ministre de l'Intérieur à partir de la daïra de Sidi Aïssa où il avait inauguré un superbe siège de l'APC. Bedoui a rappelé que: «l'Algérie continue d'être menacée par des complots, le terrorisme et d'autres formes de pressions, l'Etat ne permettra, à personne, ni à de quelconques groupes, de porter atteinte aux acquis et à la stabilité du pays, toutes les institutions sont conscientes du danger et se tiennent prêtes à faire face à toutes tentatives de déstabilisation.» Il qualifiera les prochaines élections «de très importantes, c'est une des phases les plus fortes pour toute société, nous vivons des conditions exceptionnelles, des pays vivent dans des conditions catastrophiques, des camps de toile pour les réfugiés, c'est l'image qu'on a voulu donner à l'Algérie, mais les affres de la décennie noire, les différentes expériences en matière de sécurité, les valeurs et principes de la Nation algérienne permettent au citoyen d'être conscient des dangers et l'impérative nécessité de préserver ses acquis, la sécurité et la stabilité du pays.» Ce qui l'amène à soutenir que «la participation au vote pour les élections législatives du 4 mai, démontrera son degré de conscience et son sens du devoir.» Bedoui affirmera que « durant la première quinzaine d'avril, nous allons lancer la production du permis à points et les plaques d'immatriculation électronique. » «Une numérisation avant la fin 2019» Il faudra selon lui qu' «on passe à la vitesse supérieure en matière de numérisation, avant la fin 2019, l'administration doit être numérisée, on doit faire vite conformément aux instructions du président de la République, on doit impliquer nos jeunes, qu'ils portent cette numérisation sur leurs épaules, une fois mis en place, c'est elle qui mettra fin à un grand nombre de fléaux.» Le ministre a «un vœu, un rêve de mettre en place la commune électronique, pourquoi pas? le citoyen pourra à partir de chez lui obtenir ce dont il a besoin de documents administratifs.» Il promet que «l'Etat prendra en charge des projets qui ne coûtent, peut-être, pas chers mais qui profitent aux citoyens comme l'électrification, la gestion des ordures ménagères, la numérisation du servie public.» Le ministre a, tout de suite, déclaré prendre en charge les doléances des autorités locales de Sidi Aïssa. Le P/APC de la commune lui dira que «nous avons trois priorités : l'eau, l'électrification et l'ouverture des pistes.» Bedoui donnera son aval pour la couverture des 5 oueds qui menacent la daïra d'inondations, il accordera une enveloppe de 32 milliards de centimes pour l'aménagement d'un centre d'enfouissement des ordures, de près de 240.000 ménages de 2 grandes daïras, prendra des décisions pour l'ouverture de pistes au profit des agriculteurs (?). «Nous pouvons créer une dynamique économique qui changerait les spécificités de la région, il est vrai que M'Sila est agropastorale mais vous avez des étudiants qui sont dans des filières technologiques, ils peuvent être porteurs de petits projets et créer des micro-zones économiques avec des PME, je suis convaincu qu'elles sont une garantie pour un véritable développement local, notre devoir est de les accompagner.» Il instruit le wali pour «prendre en considération cet important volet, dans son programme.» Il a, en outre, demandé aux autorités locales de lui établir, «dans les plus brefs délais», une fiche technique pour la construction d'un abattoir municipal. Les habitants de Sidi Aïssa réclament, avec persistance la construction d'un nouvel hôpital, parce que nous disent-ils «celui qu'on a, a été construit en préfabriqués, en 1982, il est fait avec de l'amiante, sa durée de vie est de 20 ans?.» Ils dénoncent la «chkara» qui a prévalu, selon eux, pour l'établissement des listes des candidats aux élections législatives. «Les grands partis ont, tous, privilégié la «chkara», c'est très grave, » nous disent des représentants de la société civile. «Je n'aime pas cet ?à-peu-prisme'!» Ils réclament aussi un lycée, des écoles. Mais lors de ses discussions avec les autorités locales, le ministre de l'Intérieur a souligné que «ne me demandez pas de vous aider à construire des édifices administratifs, vous n'aurez aucune inscription, ça y est, l'Etat a tout construit, aujourd'hui, on doit s'atteler à améliorer les conditions de vie de citoyen de tout point de vue.» Il exigera des autorités l'établissement de fiches techniques claires et précises. «Préparez-les pour vous accorder un programme de rattrapage, en terme de logements et un programme de réhabilitation urbaine,» demandera Bedoui. Aux responsables locaux qui hésitaient à lui donner des précisions sur certains projets, notamment ceux de l'électrification rurale, le ministre rebondira mécontent «celui qui ne sait pas ne doit pas être avec nous ! Je pose des questions, je veux des réponses précises ! Je n'aime pas cet ?à-peu-prisme'!» Les représentants de la société civile affirmeront à la presse que «la daïra de Sidi Aïssa est marginalisée par le chef-lieu (M'Sila), le wali ne nous écoute pas, il ne veut pas nous aider.» Ils soulignent que «Sidi Aïssa est éloigné de M'Sila de 100 km et de Bouira de 60 km, on a des problèmes monstres administratifs, économiques et sociaux.» A la question « vous voulez être reliés à Bouira?» La réponse est simple «pourquoi pas?». Mais celle la plus recherchée est «pourquoi ne pas nous accorder le statut de wilaya ?!? ». |
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