Dans un passé pas
très lointain, les décharges sauvages étaient légion, dans la région d'El Tarf, jusqu'à devenir un véritable danger pour la santé
publique, avec des cas avérés de maladies à Matroha,
distante de quatre kilomètres du chef-lieu de wilaya, où, dans la décharge de
l'époque, visible à partir de la RN 82, s'amoncelaient toutes sortes d'ordures.
Celle d'Echatt, en allant vers Sidi Salem (Annaba),
n'en constituait pas moins un bon exemple pour l'environnement, alors que celle
d'Aïn Allem, qui longe la
RN 84 à Dréan, située à l'entrée de la wilaya, était
une véritable honte pour les visiteurs et passagers à qui s'offrait un
spectacle affligeant en matière d'insalubrité publique. Et durant la Journée de
la victoire qui coïncide avec le 19 mars, c'est une nouvelle décharge contrôlée
qui a été inaugurée par le wali dans la commune de Boutheldja.
Cette décharge vient s'ajouter aux deux autres existantes, respectivement à Dréan et à Zérizer et deux autres
CET, l'un situé à Samati, dans la commune d'El Tarf, et l'autre à Raml Souk.
Soit «21 communes sur les 24 que compte la wilaya dont les déchets ménagers
sont acheminés vers ces centres, en attendant les communes de Bouhadjar, Hammam Béni Salah et Oued Zitoune»,
dira Nouacer Salim, directeur de l'EPGW. En somme, il
s'agit d'acquis ayant permis à la région de se débarrasser de ce qui nuisait à
son image sur le plan environnemental et de permettre à ses visiteurs et
citoyens de renouer avec la pureté de l'oxygène.
Enfin, pour ces
centres d'enfouissement, le seul point noir pour une gestion efficace et
efficiente demeure les moyens d'exploitation qui se résument, en tout et pour
tout, en deux tractopelles et un bulldozer, alors que chaque centre devrait
disposer de ces moyens. Moyens approuvés par les pouvoirs publics, en attendant
le budget, diront les responsables concernés. Par ailleurs, durant cette même
journée, le wali, accompagné des autorités et responsables locaux, a inauguré
un centre de soins à H'ouaïchia, commune du Lac des
Oiseaux, une salle de jeunes à Aïn Khiar, un stade communal à El Tarf,
le lancement de projets touristiques, en l'occurrence un palais des expositions
et un hôtel trois étoiles et la visite d'anciens moudjahidine et veuves de chouhada.