De nombreux chantiers de divers secteurs
sont à l'arrêt depuis plusieurs mois, surtout ceux liés à la réalisation de
logements de l'OPGI, dans le cadre des formules RHP et social. En ce sens, un
exemple édifiant nous vient du programme des 400 logements à Echatt, réparti entre quatre entreprises dont 3 sont à
l'arrêt depuis plus de six mois.
Sur les autres sites, deux entreprises
chinoises, dans cette même commune, maintiennent, cahin-caha, la cadence des
travaux. Par ailleurs, les logements LPA, au nombre de 600 relevant de la
direction du logement, hormis les 50 logements à Besbes
et les 30 à Chihani, connaissent une quasi-paralysie
du fait d'une gestion catastrophique à maintes reprises dénoncée. Selon le
représentant d'une entreprise à l'arrêt, le problème est lié au non-paiement
des situations, faute de fonds auprès de la CNL, qui dure depuis six mois.
Contacté, le directeur de l'OPGI de la wilaya d'El Tarf
dira que «le problème n'est pas aussi alarmant que ça et que sur les 12.000
logements en cours de réalisation, une bonne partie n'a pas connu un arrêt des
travaux». Pour ce qui est des infrastructures et projets
relevant de la direction des équipements, «hormis quelques projets dont les
travaux de réalisation d'un commissariat à El Kala en
voie de résiliation et de même pour le palais de la culture, le reste des
chantiers n'a pas connu d'arrêts, à l'image du lycée d'Aïn
Allem qui connaît un taux d'avancement appréciable
tout autant que d'autres projets de l'éducation et autres secteurs», dira M.
Zarrouk Salim, le directeur des équipements de la wilaya d'El Tarf.