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Plus de 200 demandeurs de logement
social, de près de 20 cités de la ville, ont tenu hier un rassemblement devant
le cabinet du wali, assiégeant pratiquement la bâtisse.
Ils dénoncent l'énorme retard que connaît l'opération de relogement et appellent le premier responsable de la wilaya d'intervenir pour «accélérer les choses et mettre fin au calvaire qu'ils vivent depuis longtemps». Les protestataires se sont massivement rassemblés devant le cabinet du wali, chose qui a déclenché un déploiement des services de sécurité autour de la bâtisse. Ils viennent des cités du Bosquet, de Ziadia, de Boumerzoug, El Gammas, pour la périphérie de la ville, mais aussi de quartiers du centre-ville comme la rue Larbi Ben Mhidi, le Coudiat, Bab El Kantara, la Casbah?etc. et sont en majorité en possession de décisions de pré-affectation depuis janvier 2013. Il y a aussi parmi eux ceux qui se considèrent injustement écartés des listes des bénéficiaires. Selon des représentants des protestataires avec lesquels nous nous sommes entretenus, «nous réclamons que l'on procède rapidement au tirage au sort du 2ème quota de 1.550 logements sociaux restant d'un ensemble de 3.000 unités pour ceux occupant des logements classés rouge. Tirage au sort qui tarde à voir le jour, alors que celui du 1er quota de 1.450 unités a eu lieu depuis plus de deux ans, et dont les bénéficiaires ont payé l'OPGI sans pour autant qu'ils en soient logés». Concernant le reste des bénéficiaires de décisions de pré-affectation (plus de 7.000 noms), ils exigent «l'affichage de la liste le plus tôt possible», diront-ils. «Car la majorité d'entre nous sont des gens avancés dans l'âge. Beaucoup sont morts sans voir le fameux toit décent tant promis. Les gens ont déposé leurs dossiers de demande de logement social depuis plus de 20 ans, à savoir 1990 !». En plus, feront-ils remarquer, «la plupart des demandeurs de ce type de logement appartiennent à des familles modestes sinon démunies qui vivent dans des conditions précaires et difficiles, habitant des appartements étroits avec des loyers qui leurs coûtent les yeux de la tête». Le chef de cabinet, qui a reçu une délégation des protestataires, a affirmé que pour ce qui est du tirage au sort des 1.550 logements, il est procédé actuellement à l'étude des recours, qui dureront jusqu'à la fin du mois en cours et ce n'est qu'après qu'il y aura le tirage au sort en question. Concernant l'affichage de la liste restante, cela sera fait vers la fin de cette année 2017, sachant qu'il y aura assez de logements pour tous. Dans une semaine, un rendez-vous est donné aux délégués pour plus de détails. |
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