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La
Fédération algérienne des consommateurs (FAC) plaide pour une législation
sévère visant à protéger les consommateurs des escroqueries, des piratages de
données, des arnaques et autres contre-façons
numériques.
Certes le nombre de plaintes des victimes d'une arnaque sur Internet sont, actuellement, minimes soit une moyenne de 30 plaintes sont enregistrées, annuellement par la Fédération des consommateurs. Il est vrai, aussi, que le e-commerce en Algérie est dans son état embryonnaire, avec des plates-formes de vente numériques limitées, mais la généralisation de système de paiement électronique et la généralisation prochaine du e-commerce, fait craindre le pire aux défenseurs des consommateurs. Le président de la Fédération des consommateurs, Hariz Zaki, réclame, au nom de toutes les associations affiliées à sa fédération, une réglementation définissant les moyens de protection, en cas d'arnaque ou d'escroquerie sur des plates-formes numériques, et avec une définition claire des moyens de réparation. Il réclame une législation claire pour la protection des renseignements personnels numériques. Et pour une réparation automatique qui se fera par le biais d'Internet en cas d'escroquerie ou pour, par exemple, un achat réalisé sur Internet sans qu'il soit livré. Le président de la Fédération a, beaucoup, insisté sur la réparation rapide, car souvent, la lenteur de la réparation et parfois l'absence de réparation dissuadent les consommateurs à déposer plainte. Autrement dit, les consommateurs plaignants n'obtiennent, souvent, pas l'avantage espéré. Ce qui explique, selon Hariz, le faible nombre de plaintes déposées, annuellement, en général par les consommateurs, « nous comptons 35 associations des consommateurs dans la Fédération, mais nous enregistrons 30 plaintes annuellement, ce qui est très faible », selon notre interlocuteur qui a tenu à préciser « que ces 30 plaintes sont des plaintes écrites, par contre nous recevons énormément d'appels téléphoniques pour dénoncer, tel ou tel produit, telle ou telle pratique, mais sans s'engager dans une procédure de dénonciation écrite », regrette-t-il. La Fédération des consommateurs revendique une réglementation sévère des transactions commerciales via Internet, dans la future loi sur le e-commerce, qui va permettre, selon ses concepteurs de généraliser le commerce électronique, en Algérie. Il réclame, également, des moyens de réparation rapide aux victimes de fraudes, escroqueries ou arnaques, par le biais de transactions commerciales numériques. |
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