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Le
secrétaire général du Front national de Libération a tenu à rassurer, hier, sur
l'état de santé du président de la République, en affirmant qu'il travaille, le
plus normalement du monde. Et de lancer qu'il faut laisser le président
tranquille, en estimant qu'il «a le droit de se reposer».
Intervenant hier, lors d'une conférence de presse, tenue sous haut contrôle, au Centre international des conférences (CIC) , au Club des Pins, à Alger, et en présence exclusivement des candidats têtes de listes, le SG du Front national de Libération, M. Djamel Ould Abbès a démenti toute forme d'ingérence du chef du gouvernement d'Abdelmalek Sellal, dans la confection des listes électorales et dans la sélection des candidats en tête de listes, des législatives du 4 mai prochain. «Sellal gère le gouvernement et moi je gère le parti FLN, chacun de nous a ses propres prérogatives», a-t-il souligné, en réponse aux questions des journalistes. En s'adressant aux journalistes, Djamel Ould Abbès, dira: «imaginez-vous qu'un moudjahid comme moi, un homme qui a occupé le poste de ministre, durant 13 ans, et responsable du FLN, puisse recevoir des instructions pour mettre x ou y, dans les listes de candidature électorale ?» Djamel Ould Abbès signe et persiste. «J'assume ma responsabilité dans la conception des listes et la désignation des candidats, j'assume, également, mon entière responsabilité, en cas de défaite ou de succès de mon parti, lors de ces législatives», a-t-il souligné devant la presse. Pour lui, la confection des listes et les choix des candidats ont été faits, dans la transparence et en toute démocratie, d'une manière objective. Il dira que «les candidats désignés têtes de liste, ne sont pas des super militants, mais ils ont, tout simplement, répondu aux critères de sélection». Interrogé sur le tragique incident ayant secoué la wilaya de Tiaret, suite à une altercation ayant entraîné la mort d'une personne, dans une mouhafadha du FLN, Ould Abbès confirme, en précisant que la personne morte est décédée à l'hôpital, du fait qu'elle était hypertendue. Le SG du FLN a affirmé qu'il s'est renseigné, lui-même, auprès de ministre Tahar Hadjar, tête de liste FLN, à Tiaret et auprès du wali de Tiaret, à propos de cet incident. «Effectivement, l'oncle d'un candidat est mort d'une crise cardiaque suite à une bagarre au sein d'une mouhafada, à Tiaret, il est décédé une fois transféré à l'hôpital». Interrogé sur des accusations de corruption impliquant un membre du bureau politique, Ould Abbès refuse de répondre en affirmant qu'il n'est ni juge, ni DRS, ni policier, ni même gendarme. «Je suis un homme politique et ce genre d'affaire est du ressort de la justice et des services de sécurité». Une autre question gênante a été posée au premier responsable du parti, sur une implication présumée de son fils, dans la confection des listes, et le logement aurait fait l'objet de fouille par la police, Djamel Ould Abbès a rappelé les principes de la déontologie et le respect des personnes. Sans vouloir confirmer ou infirmer, Djamel Ould Abbès a précisé : «je n'ai ni un palais, ni une villa, ni un appartement, et je n'ai jamais pris un sou de l'Etat, au contraire c'est moi qui ai donné à mon Etat», a-t-il fermé la parenthèse. Le SG du FLN a justifié cette effervescence, autour des listes électorales, par le fait que le nombre de candidats est énorme, ce sont 6.294 candidats, alors que le nombre ne dépasse pas les 452 sièges. Pour Djamel Ould Abbès, l'équation est difficile à résoudre d'où les mécontentements de certains. |
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