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![]() ![]() ![]() ![]() L'association
«Le Flambeau vert», dont les membres sont des universitaires (enseignants et
étudiants), a lancé une formation de 12 guides en éco-tourisme, et ce en
collaboration avec la direction et l'Office du tourisme de la wilaya de
Constantine, selon son président Farid Kerboua. «Il
s'agit d'une formation qui a commencé par un appel via les réseaux sociaux pour
les inscriptions, dont le succès a été énorme et nous a surpris nous-mêmes»,
dira-t-il. A telle enseigne que nous avons eu près de 50 demandes avec une majorité
d'étudiants ou de stagiaires de l'Institut de formation professionnelle de Sidi
Mabrouk. «Au départ, nous avions tablé sur la formation de six à huit
postulants, mais au vu du nombre de personnes qui se sont présentées, nous
avons décidé de l'élargir à 12 guides. Bien sûr, ajoutera-t-il, l'encadrement
de la formation est assuré par des spécialistes du secteur, à savoir des cadres
de l'Office du tourisme de la wilaya de Constantine, en plus d'enseignants
universitaires spécialistes dans le domaine en question». Et le travail a
commencé par l'enseignement de base du métier de guide touristique,
c'est-à-dire comment accueillir un touriste, comment élaborer un circuit
touristique avec l'historique de la ville de Constantine, de ses monuments et
vestiges. Ensuite vient la 2e phase de la formation, qui a trait à l'aspect
écologique proprement dit avec la distinction entre l'éco-tourisme et le
tourisme. Comment impliquer les citoyens et le touriste dans la préservation du
patrimoine, qu'il soit naturel et archéologique ou culturel et symbolique.
«Pour le côté pratique ou sorties sur le terrain, nous avons choisi la réserve
de Djebel Ouahch avec ses potentialités et richesses,
en matière de faune et de flore et d'oiseaux migrateurs, et ce en coopération
avec la conservation des forêts», dira la même source. Ajoutant qu'un travail
analogue a été fait avec la direction de l'Environnement et les opérateurs
touristiques (agences de voyages de la wilaya et établissements hôteliers), qui
ont fait part d'un déficit énorme en matière de guides dans leur secteur. «Ils
se disent prêts à étudier les CV des apprenants en fin de stage, car les guides
formés lors de la manifestation de ?Constantine, capitale arabe en 2015' ont
pour la plupart disparu dans la nature, les filles guides ont fondé des foyers
et ont abandonné le métier, certains des garçons ont changé de ville, etc.». La
formation, à laquelle les postulants sont des étudiants, se fait durant les
périodes de vacances et les week-ends.
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