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![]() ![]() ![]() ![]() Le co-leader
du groupe Est du championnat national amateur, l'AS Aïn
M'lila, est-il à bout de souffle ? C'est ce que
pensent du moins les observateurs de la scène footballistique. Et c'est le même
sentiment éprouvé par ses supporters après avoir vu le match que leur équipe a
livré vendredi sur la pelouse du stade des Frères Démène Debih
contre la lanterne rouge, l'AB Merouana. A titre de
circonstances atténuantes, il faut souligner que cette dernière est venue dans
la ville du Chahid Larbi Ben-M'hidi,
surtout pour éviter la défaite et a tout fait pour atteindre cet objectif.
Malheureusement, elle n'est pas parvenue à ses fins après avoir encaissé un
but. «A vrai dire, on s'est compliqué la tâche dans cette rencontre. En
première période, nous aurions dû marquer trois buts, mais mes joueurs ont
confondu vitesse et précipitation face à un adversaire trop agressif, avec onze
éléments cantonnés dans leur périmètre. Mes joueurs se sont énervés et la
pression du public a fait le reste. Pour moi, c'est une rencontre à mettre aux
oubliettes», a souligné Sahraoui Touhami, le coach de
l'ASAM. Pour le choc de la prochaine journée à Annaba face au co-leader et rival, l'USMAn,
Sahraoui considère que «c'est un match difficile, certes, mais pas décisif.
Contrairement à nos rivaux qui vont jouer certainement leur saison sur ce
match, d'une part, et d'autre part, nous savons que leur public n'accepte que
la victoire et il va exercer une énorme pression. En ce qui nous concerne,
l'ASAM a appris maintenant à bien négocier les matchs à l'extérieur. Et le
public annabi ne nous fait pas peur. Nous allons partir à Annaba pour ramener
des points et non pour faire du tourisme. Il faut seulement espérer que
l'arbitrage soit à la hauteur de l'évènement», a conclu notre interlocuteur.
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