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Le projet de
la coopération en matière de techniques et expertises dans le domaine des
infrastructures routières entre l'Algérie et la Tunisie, ou comment rendre
effectif l'échange des compétences techniques respectives, pour la conception,
la réalisation et la gestion des routes et d'ouvrages d'art (ponts, tunnels,
trémies ?), tous ces axes ont été abordés lors de la tenue de la 1ere rencontre
de Tabarka en Tunisie en décembre 2015, avec à la clé un certain nombre de
recommandations, en tenant compte de la problématique du financement des
projets retenus, ainsi que de l'évolution rapide des techniques d'exécution,
uniformisation de la signalisation routière et de la modernisation et
équipement des routes. Le responsable du côté algérien a mis en exergue le savoir-faire
de notre pays dans la réalisation des projets d'ouvrages d'art, des entreprises
publiques nationales (95%), hormis l'apport de l'expérience étrangère pour ce
qui est des ouvrages dits complexes (exemple le Transrhumel
à Constantine).
Outre la fonctionnalité des projets en étude, les responsables de cette 2eme réunion organisée dernièrement à Tébessa se sont penchés sur la faisabilité esthétique des projets en question. Constatant l'importance des infrastructures routières dans le développement des localités frontalières communes aux deux pays, le projet de l'axe autoroutier des Hauts-Plateaux (1.100km) se verra prolongé jusqu'au poste-frontière de Bouchebka en Algérie. Le volet de la maintenance et de l'entretien des réseaux routiers a retenu l'attention des responsables, «c'est beau de réaliser, mais comment entretenir, il faut faire dans le préventif, mettre en place un système de surveillance des ouvrages, diagnostiquer et anticiper la dégradation de l'état des routes», dira l'un des intervenants. A quel degré l'état des réseaux routiers est-il responsable dans les accidents de la circulation ? Aussi bien en Algérie qu'en Tunisie, les routes sont la cause de 3 à 4% de ces accidents. D'autres rendez-vous du même genre auront lieu entre les deux parties avant la finalisation de protocole d'accords, sachant la priorité de ce segment des infrastructures routières dans toute politique d'échange intermaghrébin, de surcroît touchant au développement des frontières, les autorités politiques font dans l'accélération de la cadence de la concrétisation des projets communs, réduisant les entraves qui risquent de retarder les programmes mis en place, l'amélioration des conditions de vie des populations des frontières, entre autres. |
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