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Finies
les courses-poursuites entre candidats et direction de partis pour la
confection des listes électorales en prévision des législatives de mai 2017 !
Finis également les espoirs de certains anciens cadres ou actuels ministres du
FLN de briguer une députation ! Plus que tous les autres partis en lice, c'est
bien la confection des listes et le choix des têtes de liste du FLN qui auront
en fait retenu l'attention des observateurs et des militants du parti. Jusqu'à
la dernière minute, le nouvel homme fort du parti, Djamel Ould
Abbès, aura pesé sur la décision et le choix des
têtes de liste. Si à Alger il y a eu comme 300 dossiers de candidatures tout
comme à Oran, il y a eu un flottement sur celui qui va diriger la liste FLN,
dans d'autres wilayas, il y a eu des surprises. A Alger, c'est bien
l'ex-ministre de l'Agriculture, Sid Ahmed Ferroukhi,
qui est tête de liste, avec l'ancienne ministre de la Culture, Nadia Labidi, alors qu'à Annaba, c'est Boudjemaa
Talai, avec le milliardaire Tliba qui vont mener de
«concert» la liste du FLN.
Samedi 4 mars, le SG du FLN, Djamel Ould Abbès, s'était réuni avec les cadres du parti à Alger pour donner les dernières retouches à sa liste définitive. Et les choix de la direction du parti ont été étonnants, sinon surprenants. Donné tête de liste à Constantine, le ministre de la Santé a été au dernier moment écarté au profit d'un médecin, M. Mahsas. «Rahmet Rabi» est-il passé par là? D'autant que dans certains cercles politiques à Alger on veut bien croire qu'au sein du FLN, les ministres proposés pour la députation se verraient ménager une porte de sortie, alors que pour d'autres, écartés, seraient proches de la porte de sortie et ne feraient pas partie du prochain gouvernement, après les législatives de mai prochain. En outre, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, conduira la liste électorale du FLN à Tiaret, tandis que sa collègue de l'Artisanat, Aïcha Tagabou, conduira la liste FLN d'Illizi, et que l'ancien ministre des Finances, Mohamed Djellab, a été désigné pour Biskra. Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en Eau, conduira de son côté la liste FLN à Mostaganem, son fief, avec Si Afif Abdelhamid, ex-député. Quant au porte-parole du FLN, Benhamadi, il dirigera la liste FLN dans la wilaya de Boumerdès. Quoi qu'il en soit, au sein de l'ex-parti unique, les surprises sont de taille, comme le refus de la candidature de l'ex-ministre des Transports et de la Santé, Amar Tou. Amar Tou, plusieurs fois ministre et ex-membre du BP du FLN sous Benhamouda, Benflis et Belkhadem, député en 1987, n'a pas convaincu la direction de son parti. Ecarté de Sidi Bel-Abbès, son nom a, par la suite, été évoqué, mais sans suite, à Tlemcen. Il y a également le cas de Mohamed Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme dans le gouvernement Ouyahia, dont la candidature à Bouira a été rejetée, ce candidat ayant été contre les deux anciennes directions du parti, sous Belkhadem et Saidani. Pour lui, c'est la retraite politique annoncée. Et puis il y a le cas de Boudiaf, dont la candidature aura été rejetée à la dernière minute après les protestations des militants de la ville du Rocher, qui lui ont reproché de n'être ni natif, ni militant de Constantine. C'est un jeune médecin, proche de Sellal, qui lui a ravi la mission de mener la liste FLN à Constantine. Les mêmes désillusions ont été vécues par le ministre du Tourisme, Abdelawahab Nouri, dont la candidature à Batna a été rejetée, au profit de Hadj El Ayeb, ex-sénateur du tiers présidentiel. Et puis, il y a les ministres en poste qui ont déclaré se consacrer à leurs tâches ministérielles, comme celui de l'Habitat et du Commerce par intérim. Pour le RND, il n'y a qu'un seul ministre candidat et tête de liste, Tayeb Zitouni (Moudjahidine), dans la wilaya d'Oran. Les deux autres ministres du parti, Abdeslam Bouchouareb (Industrie et Mines), et Mohamed Mebarki (Formation professionnelle), même s'ils avaient émis le vœu d'être candidats, selon le porte-parole du parti, Seddik Chihab, ont préféré s'abstenir. Ailleurs, au sein des autres partis engagés, il y a surtout le retour de certains leaders, comme Abdallah Djaballah, ou la candidature de Mohcine Belabbès (RCD) à Alger. Par contre, du «rififi» au sein du MPA d'Amara Benyounès, après que celui-ci a désigné son frère comme tête de liste à Alger. Enfin, les listes de plusieurs partis d'opposition, dont le RCD et le FFS ont été invalidées dans plusieurs wilayas à l'est, à l'ouest et au sud du pays, ce que le parti de Mohcine Belabbès a dénoncé, alors que le FFS s'est également plaint des entraves de l'administration. |
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