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Réuni hier sous
la présidence de Ali Benflis, le Bureau politique de Talaie El Hourriyet « a exprimé
sa solidarité pleine et entière aux mouvements syndicaux nationaux dans leur
juste cause visant à exercer leurs droits constitutionnels, à promouvoir les
droits légitimes de leurs membres et à obtenir la reconnaissance de leur
représentativité avérée de larges couches du monde du travail », indique un
communiqué du parti.
Le BP de Talaie El Hourriyet qualifie de « dérives répressives du régime politique en place dont sont victimes toutes les forces vives de la Nation ». Concernant les derniers évènements à l'Université d'Alger 3, le parti constate « avec une profonde préoccupation l'irruption de la violence dans nos universités, qui est parvenue aux limites inadmissibles de l'atteinte à l'intégrité physique des professeurs et des étudiants ». Il dénonce « avec une extrême vigueur l'apathie et l'indifférence des pouvoirs publics face aux développements de cette situation particulièrement grave dont sont victimes les élites nationales d'aujourd'hui et de demain » et assure « de son soutien et de sa solidarité toutes celles et tous ceux qui œuvrent à la réconciliation de l'université algérienne avec sa vocation naturelle, celle de la formation de ces élites nationales dont le pays attend qu'elles guident sa marche vers le progrès et le développement ». Par ailleurs, le parti de Ali Benflis relève « avec beaucoup de regrets, l'intransigeance grandissante du pouvoir politique quant à l'exercice du droit de manifestation pacifique » et rappelle « que ce droit est constitutionnellement garanti et que sa violation relève de l'arbitraire et de l'abus de pouvoir de même qu'elle confirme la volonté du pouvoir en place d'agir en dehors des limites de la Constitution dont il est pourtant le protecteur et le garant ». L'état de désarroi et de panique Pour le parti de Benflis, ces « dérives répressives » sont les « manifestations » de « l'état de désarroi et de panique dans lequel se trouve le régime politique en place du fait de l'impasse politique qui dure, de la crise économique qui s'aggrave et de la montée des tensions sociales qui s'accélère et s'amplifie ». Il met en garde « contre la gravité de ces dérives répressives et contre leurs conséquences potentiellement dangereuses dans un contexte de faiblesse et de vulnérabilité de l'Etat, d'un régime politique en perte de crédibilité et de confiance et d'une société gagnée par l'angoisse et le désespoir face à des horizons bouchés politiquement, économiquement et socialement ». Concernant la situation sécuritaire, le communiqué du Bureau politique relève « à la lumière des récents communiqués du ministère de la Défense nationale », que « la recrudescence des activités terroristes lâches et criminelles, révèle la persistance de la menace que ce fléau fait peser sur la sécurité de la Nation ». Le BP « s'est incliné à la mémoire des valeureux enfants de la patrie servant dans les rangs de l'Armée nationale populaire et dans tous les autres corps de sécurité de l'Etat tombés récemment dans le combat contre le terrorisme » et « a rendu hommage aux sacrifices consentis par les forces armées de la Nation et par toutes ses forces de sécurité et appelé l'ensemble des citoyennes et des citoyens à la vigilance et au renforcement du consensus national autour des missions de ces forces accomplies au service de la Nation toute entière ». |
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