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Plusieurs associations locales à vocation environnementale ont
assisté, jeudi dernier à la maison de l'environnement, à une journée
d'information relative à l'appel à propositions de projets lancés en
partenariat par la Coopération technique belge (CTB, Algérie) et le ministère
des Ressources en eau et de l'Environnement. Il s'agit du Projet de
renforcement des capacités dans le domaine de l'environnement (PRCDE). Le
projet en question vise la protection et la gestion de l'environnement, a
indiqué Feriel Assia Selhab, assistante chargée de la société civile pour le
projet PRCDE à la CTB Algérie.
La partie algérienne était représentée par la directrice de l'environnement de la wilaya d'Aïn-Temouchent, Mme Salhi Safia. La rencontre d'Aïn-Temouchent devait essentiellement permettre aux représentants des associations locales de mieux comprendre les objectifs de cet appel à projets et de connaître aussi les modalités pour postuler. «Comme la méthode pour postuler reste assez stricte, il nous appartenait de venir à la rencontre de ces associations, surtout celles n'ayant pas d'expérience dans le domaine de l'élaboration des projets», dira l'oratrice. Cet appel à projets à destination des associations opérant dans l'environnement, la santé et le transport, vise à intégrer les aspects environnementaux dans la gouvernance locale et aussi à appuyer ces associations pour qu'elles puissent réaliser des projets en relation avec l'intégration de l'environnement et la promotion du développement durable. Quant à la limitation de l'appel aux seules wilayas du littoral, l'oratrice expliquera que le PRCDE reste un projet pilote. A la fin de cette journée, les associations environnementales présentes semblaient satisfaites des explications fournies sur les possibilités offertes en matière de financement, ainsi que les conditions et autres assimilations des procédures administratives. Il reste juste à espérer que l'ensemble du mouvement associatif écologique local puisse enfin se défaire de ses clichés volontaristes et activistes et passer à la phase de proposition de projets concrets et participatifs. La CTB Algérie a réservé une enveloppe de 7,5 millions d'euros pour le PRCDE. Enfin, il est utile de souligner que l'Algérie, en plus de la loi 03-10 du 19 janvier 2003 relative à la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable, a été parmi les premiers pays dans le monde à vouloir parapher tous les accords internationaux sur le développement durable. Elle a renouvelé de nouveau son engagement lors du sommet des Nations unies sur le développement durable de septembre 2015 et l'accord de Paris (COP21) sur le climat du 12 décembre 2015 (accord entré en vigueur en novembre 2016). |
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