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Avant
chaque procédure médicale visant les enfants et les tout petits comme la
vaccination, la crainte s'installe chez les parents. Mais ces derniers mois
avec l'introduction du nouveau calendrier vaccinal en Algérie, certains parents
sont réticents et d'autres refusent de vacciner leurs enfants. C'est le cas
pour la vaccination contre la rubéole qui sera lancée le 6 mars à Oran. Cette
campagne qui va toucher près de 300.000 élèves (âgés entre 6 et 14 ans),
scolarisés dans l'ensemble des écoles primaires et des CEM, s'étalera sur 10
jours.
Devant cette crainte, le chef de service de la prévention auprès de la direction de la santé qui s'est exprimé jeudi sur les ondes de la radio locale a tenu à rassurer les parents affirmant que ce vaccin ne présente aucun risque sur leurs enfants. Mieux encore, même avant son introduction dans le calendrier vaccinal, nombreux sont les médecins, pédiatres et autres qui le recommandaient aux femmes enceintes, ou en âge de procréation. «Ce vaccin qui coûte 150 euros dans les officines en France était difficile à acquérir et n'était pas à la portée de tout le monde. Malgré son coût, ce vaccin sera administré gratuitement pour nos enfants», indique le même responsable et d'ajouter: «Malgré le fait que la rubéole est une maladie évitable grâce à la vaccination, le virus continue à circuler. Et chaque année des dizaines de femmes sont contaminées». Le chef de service a en outre signalé que la rubéole est une infection virale aiguë contagieuse. Elle est généralement bénigne chez l'enfant mais elle a de graves conséquences chez la femme enceinte. «Si vous hésitez encore à faire vacciner votre enfant, sachez que les risques sont particulièrement lourds s'il contaminait une femme enceinte. Lorsque la maladie est contractée durant les trois premiers mois de la grossesse, de nombreux organes peuvent être atteints avec des risques de malformations cardiaques, oculaires ou auditives graves ou encore neurologiques. Lorsqu'elles sont atteintes durant le premier mois de leur grossesse, les risques de malformations pour l'enfant sont majeurs. Pour éviter ces drames, la vaccination est la seule prévention efficace. Les manifestations post-vaccinales indésirables sont généralement bénignes: douleurs et rougeurs au point d'injection, légère fièvre et douleurs musculaires», a assuré M.Boukhari. L'intervenant a lancé un appel aux parents pour mettre à la disposition de leurs enfants le carnet de santé durant la période vaccination. Pour le bon déroulement de cette opération, 85 médecins et 141 infirmiers ont été mobilisés. L'introduction de ce nouveau vaccin intervient dans le cadre des mesures prises par les autorités publiques pour l'actualisation du programme élargi de vaccination, conformément aux exigences de l'ère, aux données épidémiologiques du pays et aux recommandations de l'OMS. Le ministère avait examiné avec le comité d'experts de la vaccination des meilleurs moyens pour la mise en œuvre du nouveau calendrier vaccinal pour laquelle des équipes médicales et paramédicales ont été installées au niveau de tous les établissements hospitaliers du pays. Dans le cadre de ce calendrier et en vue de rationaliser l'utilisation de ces vaccins, une stratégie dédiée aux maladies ciblées a été adoptée et un système de contrôle de toutes les données biologiques sur les maladies ciblées mis en place pour l'introduction de ces vaccins sous forme de vaccins associés ou de nouvelles prises supplémentaires. |
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