Une
semaine de formation médicale continue (FMC) a débuté, hier matin, à
l'amphithéâtre CCB de l'hôpital d'Oran au profit des praticiens de la santé
publique et des médecins résidents pour les initier aux nouveautés en matière
de diagnostic et de prise en charge des pathologies rhumatologiques
inflammatoires et dégénératives. Cette semaine de formation est encadrée par
deux experts de l'hôpital de Lyon, à savoir le professeur Jaques
Tebib, chef de service rhumatologie, et le docteur Abdessamad Belmouhoub. Le
professeur Khaled Layadi, chef de service de médecine
physique et réadaptation fonctionnelle au CHUO d'Oran, qui organise cette
semaine de formation médicale, précise que plusieurs thématiques seront
abordées dont les plus importantes sont la pathologie rhumatologique
inflammatoire et dégénérative, la neuro-réadaptation, l'éducation thérapeutique
et les programmes d'auto-rééducation guidés. «Cette semaine de FMC a pour
premier objectif de faire découvrir aux praticiens de la santé publique les
nouveautés dans le domaine du diagnostic et de prise en charge des maladies
rhumatologiques. Des communications seront animées par les intervenants sur la
polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et approche thérapeutique, aspects
rééducatifs, l'ostéoporose, la goutte et la lombalgie. Nous espérons surtout
développer le volet réadaptation fonctionnelle qui demeure nécessaire et utile
pour la prise en charge de ces pathologies devenues fréquentes parmi la
population», précise notre interlocuteur. Les maladies rhumatologiques peuvent
affecter tous les organes et se manifestent généralement par des douleurs
d'horaire inflammatoire (réveils nocturnes, raideur matinale supérieure à 30
minutes), une raideur articulaire et un gonflement appelé synovite. Les
maladies rhumatismales sont nombreuses et toujours aussi douloureuses que
handicapantes. Il existe de nombreuses pathologies en rhumatologie dont la
polyarthrite rhumatoïde qui touche, d'abord, et dans la plupart des cas, les
mains, les poignets et les petites articulations des pieds. Selon certaines
estimations, ils seraient près de deux millions d'Algériens atteints de la polyarthrite.