La salle de conférences de la wilaya de
Guelma a abrité, jeudi dernier, les travaux d'une journée d'étude et de
vulgarisation des principales mesures énoncées dans la loi n° 16.14 du 28
décembre 2016, portant loi de finances pour 2017, et l'analyse de son impact
sur l'environnement de l'entreprise. Initiée par la chambre de commerce et de
l'industrie «Mermoura» et sous le haut patronage du
wali de Guelma, la manifestation a regroupé les directeurs de l'exécutif, les
élus, les opérateurs économiques locaux et les représentants des organisations
professionnelles. Les travaux ont été animés par deux hauts cadres du ministère
des Finances, notamment M. Mehrzi Mohammed Abbas,
directeur de la politique fiscale, membre du Conseil national de la fiscalité,
et M. Benali Brahim, directeur des relations publiques. Les conférenciers se
sont relayés à la tribune en support vidéo, pour expliquer d'abord le contexte
d'élaboration de la LF 2017, où la conjoncture économique et financière
internationale fut marquée par le ralentissement de la croissance des pays
évolués, leur endettement, la baisse de la création de l'emploi, alors que
l'Algérie subit de plein fouet une dégradation des équilibres internes et
externes, engendrés par la chute brutale des cours du pétrole. Nous apprenons
qu'au terme de l'exercice 2016, l'Algérie disposait de 114 milliards de $ us en
réserves de change, et un solde créditeur de l'ordre de 740 milliards de dinars
sur le Fonds de régulation des recettes. Dans cette dimension, nos argentiers
ont opté pour une projection triennale à court terme (2017-2019), en se
focalisant sur la nécessité d'améliorer les ressources et de rationaliser les
dépenses. La seconde partie des travaux a été consacrée à la lecture générale
des dispositions législatives de la LF 2017, levant le voile sur toutes les
appréhensions pour donner les interprétations appropriées. Ceci étant, la
communication se poursuit sur les analyses des mesures de simplification et
d'harmonisation des procédures administratives, les mesures d'encouragement de
l'investissement ou de facilitation des règlements des impositions fiscales et
parafiscales, les mesures de renforcement du dispositif de contrôle, ou encore
les mesures de révision de la fiscalité immobilière, le relèvement du taux
d'imposition et la révision des montants des amendes. Les débats avant la
clôture ont été fructifiés par des échanges autour de certaines modalités de
perception des contributions et taxes diverses (TCA, TVA, IBS, IRG,
timbres...), les contentieux et les différentes voies de recours réglementaires.