La dix-septième journée du championnat qui s'est disputée vendredi dernier a souri à l'ASAM qui est allé battre chez elle l'équipe de l'ES Guelma, au moment où sa rivale l'USM Annaba a perdu son match à Aïn-Beida face à l'équipe locale de l'USMAB. Du coup, Sahraoui Touhami, l'entraîneur de l'équipe de Guerrioune, a relevé le défi qu'il s'était fixé à lui-même après ce fameux match perdu à domicile contre le MOC en récupérant la place de co-leader en compagnie de cette équipe annabie. Ce résultat a rendu l'entraîneur m'lili d'autant plus heureux qu'il avait juré de réagir après avoir perdu à domicile contre le MOC, une défaite qui avait été imputée, à l'époque par les dirigeants m'lilis, à leurs propres supporters qui exerçaient une pression insupportable et dangereuse contre les joueurs, les empêchant de se concentrer sur leur sujet. « Finalement, les supporters ont reconnu qu'ils étaient responsables de cette défaite. Ils ont fait leur mea culpa et en s'organisant résolument derrière leur équipe pour lui donner le coup de pouce nécessaire », a ajouté le coach M'lili. Le résultat ne s'est pas fait attendre puisque, vendredi dernier à Guelma, ils étaient venus en force pour supporter leurs favoris.

Et ces derniers leur ont rendu la politesse en réalisant la victoire sur le score de 2 à 0. Sur cette rencontre, l'entraîneur de l'ASAM a déclaré que ses joueurs ont fait le match qu'il attendait d'eux. « Nous étions meilleurs sur tous les plans. Et puis nous n'avions pas mésestimé notre adversaire qui se débat dans d'énormes problèmes et qui figure parmi les équipes fermant la marche du groupe. Aussi, nos joueurs n'ignoraient pas que les joueurs placés dans de telle situation seront automatiquement motivés pour se tirer de la mauvaise passe où ils se trouvent.

Nous avions heureusement marqué dès la 4ème minute de jeu et sommes parvenus à déstabiliser l'équipe de Guelma qui a concédé un deuxième but dans les dernières minutes du match », a souligné l'entraineur.

Et notre interlocuteur de déclarer qu'il garde toujours les pieds sur terre en sachant qu'il reste encore treize matches dans ce championnat où tout est encore possible.