Pas
moins de 1.326 personnes ont été reconduites aux frontières par les services de
police européens et embarquées à destination des ports de l'Ouest pour séjour
irrégulier, selon un bilan d'activités des services de l'Inspection régionale
de la police des frontières. Les jeunes originaires de plusieurs régions de
l'ouest du pays et notamment d'Oran ont été arrêtés, lors de plusieurs
contrôles, lesquels ont révélé que les concernés n'avaient aucun document
attestant leur séjour en Europe, particulièrement en France et en Espagne,
alors que d'autres avaient le visa qui avait expiré. Par ailleurs, 1.323
personnes ont été également expulsées pour séjour irrégulier ou pour avoir
commis certains délits dans ces pays.
Si
ces expulsions représentent des cas tout à fait représentatifs du «retour
forcé», résultat de la politique de lutte contre l'émigration clandestine,
adoptée par les pays de la rive nord de la Méditerranée, 489 autres rapatriés
traduisent, en revanche, des cas qui ont volontairement choisi de faire le
chemin du retour vers le pays d'origine. Le bilan fait également état de 1.428
refoulés aux frontières européennes. Ceux-ci ont été trouvés sans aucun
document en leur possession, ce qui a contraint ces pays à les refouler vers
leur pays d'origine. Notons, par ailleurs, que pas moins de 1.576.972 personnes
ont transité par les frontières aériennes de l'Ouest. Pour ce qui est des
frontières maritimes, l'on signale quelque 341.920 voyageurs ayant embarqué et
débarqué aux ports d'Oran, de Ghazaouet et de
Mostaganem. Par ailleurs, plusieurs dispositions ont été prises pour renforcer
le trafic maritime et aérien comme l'a souligné le représentant de la police
des frontières et ce avec l'ouverture d'une gare maritime au port de Mostaganem
et l'inauguration de la ligne Valence-Mostaganem en avril 2016 en plus d'une
ligne aérienne interne reliant Tiaret et Oran.