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La
lutte contre le commerce informel se poursuit toujours à Oran, selon le
directeur régional du Commerce. Plus de 5.042 commerces ont été contrôlés, à
Oran, par les inspecteurs durant l'année 2016, et 694 d'entre eux, ont fait
l'objet de poursuites judiciaires pour plusieurs infractions liées au défaut de
registre de commerce, à l'absence de local, à l'exercice d'une activité, sans
autorisation, et surtout à l'exercice d'une activité étrangère au registre de
commerce. Les commerçants activaient, selon le responsable, dans le circuit informel
puisqu'ils étaient en infraction par rapport à la réglementation.
Le coordinateur de l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) avait dénoncé, il y a quelques années, les commerçants informels qui pour échapper au contrôle de la direction du Commerce et même de l'APC ouvraient leurs locaux à partir de 17 h. Outre l'atteinte à l'Economie nationale, ces activités non contrôlées peuvent engendrer un autre danger pour la santé du consommateur, car ce sont des créneaux non contrôlés et, par conséquent, non soumis aux règles du commerce, de l'hygiène et de la concurrence. Ainsi et conformément à la loi en vigueur, les inspecteurs ont procédé à la fermeture de 354 commerces. Pas moins de 31 cas ont été relevés pour exercice d'une activité sans autorisation, 56 cas pour absence de registre de commerce, 307 cas pour absence de local et 100 cas pour exercice d'activités étrangères au registre de commerce. Les services concernés ont, également, relevé une fraude de l'ordre de 28 millions de dinars, représentant des marchandises achetées et vendues, sans facture. Par ailleurs, sur les 65 marchés informels, recensés à travers la wilaya 32, ont été éradiqués, selon le chef du service de contrôle des pratiques commerciales, à la direction du Commerce d'Oran. L'opération d'assainissement du marché et la lutte contre l'informel a permis, selon le responsable, la réinsertion de quelque 4.000 intervenants dans le circuit légal de l'activité. Le marché informel constitue l'une des préoccupations majeures du gouvernement et pose problème pour la bonne marche de l'Economie. Ainsi et sur les 6.088 intervenants activant dans l'informel, 4.000 ont été réinsérés, a noté le responsable, précisant que le montant de la fraude due au défaut de facturation s'élève à 261 milliards de cts. Le commerce informel représente 40 à 50% de l'activité commerciale, à Oran, souligne-t-on. Le ministère de tutelle a initié plusieurs dispositifs dont celui visant à lutter contre la commercialisation des produits sur la voie publique. |
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