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La
Commission de wilaya chargée du contrôle des espaces publics squattés par des
revendeurs de matériaux de construction, vient d'adresser 21mises en demeure à
des commerçants contrevenants, apprend-on de sources proches de la wilaya.
Nos interlocuteurs indiquent que cette opération de contrôle fait suite aux multiples plaintes de citoyens des quartiers d'El Hassi, Sidi El Bachir, Ain El Beida, etc. qui ont dénoncé l'occupation illégale d'une grande partie de la chaussée, dans ces quartiers. Selon nos sources, des citoyens mitoyens à ces commerces se sont plaints, auprès des services concernés des désagréments qui leurs sont causés, quotidiennement, par l'étalage de parpaings, sable, briques, ciment, etc. sur une bonne partie de la chaussée. Outre la poussière, les habitants craignent surtout les accidents au vu des incessants va-et-vient des camions. Nos sources indiquent qu'un délai n'excédant pas quinze jours, leur été accordé pour libérer l'espace squatté, avant de recourir à la force publique et l'application de mesures coercitives. D'autre part et selon nos interlocuteurs, la deuxième phase de contrôle des commerçants, squattant des espaces publics, entamée depuis le début de l'été, par la commission, s'est achevée, il y a quelques jours, avec des mises en demeure adressées à quelque 200 commerçants contrevenants. L'opération intervient dans la continuité d'une première, lancée en 2015, et qui avait permis, à la commission mixte, de recenser plus de 600 commerçants contrevenants qui avaient été mis en demeure pour libérer ces espaces et pour se rapprocher des services de l'Urbanisme des communes pour régulariser leur situation. Selon les mêmes sources, la deuxième phase de l'opération a révélé que bon nombre de commerçants, mis en demeure lors de la première opération, ont libéré les espaces occupés. Nos interlocuteurs affirment que l'opération se poursuivra jusqu'à l'éradication totale du phénomène. Il est à signaler que face à l'ampleur qu'a pris le phénomène de l'occupation des espaces publics par les commerces, dans l'ensemble des quartiers de la ville, il a été décidé de la mise sur pied de cette commission qui a pour tâche de constater si les occupants de ces espaces disposent d'autorisations d'exploitation dûment délivrées par les services compétents. Les premières opérations ont révélé que la plupart des cafés, commerces, crémeries, mécaniciens, bouchers, menuisiers, etc. squattaient une partie des trottoirs, sans autorisation, et ne versaient aucune taxe à la commune. |
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