|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le directeur général du CSC Souissi Abdelouahab est revenu lundi sur sa décision de
démissionner qu'il avait prise la veille après
l'incident qui s'est produit au cours de l'entraînement avec un petit groupe de
supporters. Il nous a informés que ces derniers l'avaient abordé pour lui
demander de «partir et laisser l'équipe tranquille». Ils s'en sont ensuite pris
au tout nouvel entraîneur Abdelkader Amrani, qui
allait conduire son premier entraînement avec l'équipe, qu'ils ont forcé de
descendre de la voiture qui le conduisait vers le terrain d'entraînement. «Un
geste très grave envers un technicien qui vient tout juste de signer un contrat
de six mois renouvelable avec le CSC. J'étais irrité par le toupet dont
faisaient preuve ces fans qui ont l'habitude de faire la pluie et le beau temps
au sein du club, faisant et défaisant les comités de dirigeants. Puis, je me
suis calmé», nous a-t-il affirmé après avoir pris connaissance qu'une
manifestation pacifique des supporters avait été organisée au centre-ville de
Constantine.
En effet, lundi vers 14h30, 500 supporters environ du CSC sont sortis dans la rue, sillonnant les principales artères du centre-ville, faisant une halte devant le cabinet du wali. Les sanafirs scandaient des slogans fustigeant les cadres supérieurs de l'ENTP, sponsor majoritaire du club qui, à leurs yeux, s'immiscent trop dans les affaires du club, provoquant le désordre et l'instabilité. Ils ont exigé que toute décision concernant le CSC soit prise au niveau local par les responsables désignés à la tête de celle-ci, et non à partir d'Alger ou de Hassi-Messaoud, siège de l'entreprise. Selon Souissi, des représentants des supporters ont été reçus par le chef de cabinet du wali qui leur a promis qu'il prendrait en charge le problème des interférences extérieures dans la gestion du club, et leur a recommandé de se montrer unis derrière leurs dirigeants, l'entraîneur et les joueurs afin de sortir le CSC de l'ornière dans laquelle il se trouve. A ce sujet, le président Souissi, qui s'est montré satisfait de l'attention accordée au club par les autorités de la wilaya, nous a déclaré que «ce qui a manqué toujours au CSC et qui manque encore, ce sont le sérieux, le travail et la rigueur», et qu'il a la prétention de travailler pour instaurer ces facteurs éminemment positifs au sein du club. |
|