Près
de 150 maîtres assistants de la wilaya d'Oran tiendront lundi prochain, un
sit-in à la Faculté de Médecine d'Oran. Une décision prise à l'issue d'une
assemblée générale tenue, hier, à l'EHU 1er Novembre d'Oran, sous la présidence
du responsable local du Syndicat national des Enseignants chercheurs
hospitalo-universitaires (SNECHU). Une décision prise « à l'unanimité par les
quelque 150 enseignants chercheurs présents à l'AG », affirme au ?Quotidien
d'Oran' le Dr Anouar Remini. Le mouvement de protestation
est une réponse au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, face à ce qui est qualifié de « promesses non tenues » concernant
des arriérés de salaires, mois au total, toujours pas perçus par quelque 150
maîtres assistants de la Faculté de Médecine d'Oran. Ces derniers,
explique-t-on, sont employés à la Faculté de Médecine d'Oran depuis mai 2015, à
l'issue du concours national qui s'est déroulé, en 2014. Les enseignants
chercheurs de la Faculté de Médecine d'Oran réclament ainsi, selon la même
source, les salaires des 8 premiers mois suivant leur recrutement. Une
revendication qui tarde à se concrétiser, depuis maintenant 2 années, affirme
le Dr Remini. Aux dernières nouvelles, il n'y a
toujours pas de budget pour couvrir ses arriérés de salaires. « Pourtant des
promesses fermes ont été tenues par le ministère de l'Enseignement supérieur
pour prendre en charge ce problème, à l'occasion du sit-in qu'on avait observé,
début octobre dernier, à la Faculté de Médecine, », affirme la même source. Le
ministère s'était même avancé sur une échéance. « Avant la fin de l'année en
cours » s'était-il engagé, affirment les maîtres assistants. Aussi,
déplore-t-on, nos salaires sont amputés, sans aucune justification, depuis 6
mois, maintenant, de la prime de rendement. Et cela concerne, aussi bien, les
maîtres assistants que les professeurs et docents de
la Faculté de Médecine, alors que le personnel administratif continue de
percevoir une prime trimestrielle. Les enseignants chercheurs de la Faculté de
Médecine d'Oran se demandent jusqu'à quand va perdurer « ce mépris » à leur
égard, alors que le même problème a été réglé pour leurs collègues de la
Faculté de Médecine d'Alger. Une situation qui, disent-ils, est décourageante,
particulièrement pour les maîtres assistants qui ont une véritable vocation
pour l'Enseignement et le service public de la Santé. Ils ne manquent pas de
rappeler à cet égard, qu'au moins 25 de leurs collègues ont démissionné, en
2.016, pour rejoindre le secteur privé.