Le Front de libération nationale (FLN) a affirmé sa «mobilisation totale» pour les prochaines échéances électorales et sa détermination à accompagner le programme du président de la République, tout en appelant l'ensemble des acteurs politiques à «une contribution positive et à réunir les conditions en y participant et en se référant à la volonté du peuple», annonce un communiqué du parti rendu public à l'issue de la réunion de son bureau politique sous la présidence de son secrétaire général, Djamel Ould Abbes.

Le FLN appelle l'ensemble de la classe politique à «moraliser le discours politique, à mener une compétition sur la base des programmes et à éviter le pessimisme, l'outrage et la désinformation».

Le communiqué affirme aussi que les assemblées élues sont «des institutions issues de la volonté du peuple algérien et que toute remise en cause de la crédibilité de ces institutions est une remise en cause de la souveraineté du peuple». Il a en outre estimé que «la campagne électoraliste hystérique menée par certains partis participe de leur crainte de se présenter au peuple avec des programmes obsolètes».

Ce passage semble une réponse au discours du premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa, prononcé samedi dernier à la salle Atlas lors de la commémoration du décès de Hocine Aït Ahmed. Pour rappel, M. Bouchafa avait fortement critiqué l'adoption «par la force» de la loi de finances 2017 par la majorité parlementaire de l'APN, qualifiant cette dernière de «mouzayyafa» (imposteur), ce qui a amené le SG du FLN à quitter la salle.

Par ailleurs, après sa rencontre dimanche dernier avec l'ancien ministre et ex-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, au siège du FLN, M. Ould Abbes affirme qu'il «rencontrera bientôt les responsables du MSP».

La réponse du MSP a été immédiate puisque le chargé de l'information, Abdallah Benadjaimia, affirme que le parti islamiste «n'était pas au courant de cette rencontre (avec Soltani, ndlr), ni de celle qui a été annoncée». Aussi, le MSP affirme-t-il que «le Mouvement n'a chargé personne pour prendre contact ou rencontrer des responsables du FLN, et il n'existe aucune débat interne sur une probable réunion avec ce parti».