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![]() ![]() ![]() ![]() Conséquence des importantes précipitations de ces derniers jours,
nombre de tares ont été mises à nu à l'exemple de cet affaissement de terrain
survenu en fin de semaine dernière à Béni-Saf. En
effet, c'est un nouvel affaissement de terrain qui s'est produit au bas de la
rue Kadri Kaddour, au
niveau d'un jet d'eau, à proximité du marché couvert. Un cratère de plus d'un
mètre de diamètre et profond de deux mètres a été creusé dans le sol,
constituant une réelle menace d'écroulement du jet d'eau. L'affaissement, qui n'a
pas fait de blessés, a entraîné aussi l'effondrement partiel d'une balustrade
du jardin entourant le bassin d'eau. Il faut dire également qu'à cet endroit
précis, des travaux ont été plusieurs fois faits soit pour enterrer des
réseaux, soit pour réparer des affaissements. Les remblais effectués par les
entreprises n'ont pas tenu, d'où l'affaissement du terrain presque au même
endroit. Les services de l'APC sont intervenus pour colmater les brèches et
sécuriser la circulation à cet endroit. Dès que la terre sèchera, des travaux
seront entrepris pour rétablir la situation et combler le «trou», dit-on. Mais
au lendemain de cet incident, les habitants affirment qu'à Béni-Saf l'expertise du laboratoire des Travaux publics de la
wilaya ou autre est impérative pour consolider le site par des murs de
soutènement. Plus encore, pour mieux connaître et maîtriser les risques
d'éventuels mouvements de terrain, la ville de Béni-Saf
doit se doter d'un plan de prévention. Car du point de vue des spécialistes,
une partie du centre-ville repose sur le lit d'un oued asséché, l'oued Hamed.
Des mouvements souterrains peuvent toujours se produire et causer des dégâts
irréversibles et importants au voisinage (habitations, routes, canalisations
souterraines?). Rappelons-nous la rue Bentalha Driss
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