Le
Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de
l'Education nationale (SNCCOPEN) revient à la charge pour dénoncer l'exclusion
des délégués des corps communs de la Commission nationale des œuvres sociales
et exiger l'amendement de l'article 9 du décret 01/12 qui stipule que les neuf
membres de la Commission nationale des œuvres sociales doivent être élus dans
les trois cycles parmi le personnel pédagogique. Un rassemblement régional
regroupant les délégués syndicaux des corps communs de neuf wilayas de l'Ouest
a été organisé hier matin devant le siège de la wilaya d'Oran pour exiger la
participation des corps communs et des OP dans la gestion des fonds des œuvres
sociales. Les délégués des concernés dénoncent la «politique de
marginalisation» menée par les pouvoirs publics contre cette catégorie de
travailleurs tout en réclamant une «réintégration effective» de ces
travailleurs dans le secteur de l'Education nationale. Selon un membre du
conseil national de ce syndicat que nous avons rencontré hier, le mouvement de
contestation se poursuivra jusqu'à la satisfaction de cette revendication. Un
rassemblement national est d'ailleurs prévu le 27 décembre en cours devant le
siège de la Commission nationale des œuvres sociales à Alger. Il est à rappeler
que les revendications de cette organisation syndicale tournent autour de six
points. Elle réclame notamment l'obtention du titre de «travailleurs de
l'éducation» conformément au décret exécutif 315/08. Les autres revendications
du syndicat tournent autour de la révision de la classification des corps
communs et de leurs salaires, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, le
droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite
après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers
professionnels. Les corps communs veulent aussi le versement par les œuvres
sociales d'un mois de salaire de réserve, l'organisation d'un mouvement de
personnel entre les établissements scolaires, l'indemnisation des travailleurs
réquisitionnés durant les examens, l'application de la note de titularisation
et l'ouverture de nouveaux postes budgétaires.