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Sur
les 65 marchés informels, recensés à travers la wilaya d'Oran, 32 ont été
éradiqués, a indiqué hier, M. Mokadem chef du service
de contrôle des pratiques commerciales, à la direction du Commerce d'Oran, lors
de la rencontre sur l'impact du marché informel, sur le marché réel et la
concurrence, organisée au siège de la CCIO.
L'opération d'assainissement du marché et la lutte contre l'informel a permis, selon le responsable, la réinsertion de quelque 4.000 intervenants dans le circuit légal de l'activité. Le marché informel constitue l'une des préoccupations majeures du gouvernement et pose problème pour la bonne marche de l'économie, a souligné, pour sa part, M. Tayeb directeur régional du Commerce d'Oran. Ce fléau représente un danger certain pour l'économie et pour la concurrence et dont les causes sont diverses, selon M. Mokadem. Il s'agit de réformes économiques, adoptées par le gouvernement algérien, en 1989 à travers la liquidation des entreprises, le licenciement de milliers d'ouvriers, l'inflation entre autres. Ce commerce informel représente un manque à gagner de l'ordre de 300 milliards de dinars pour les caisses du Trésor public. Ainsi, plusieurs actions ont été initiées par l'Etat pour lutter contre le commerce informel dont le recensement des marchés informels, la réalisation de marchés de proximité, dans le cadre de plans communaux de développements et l'encouragement des grandes surfaces pour résorber le chômage, lutter contre les marchés informels et assainir la situation, explique-t-on. Ainsi et sur les 6.088 intervenants activant dans l'informel, 4.000 ont été réinsérés, a noté le responsable, précisant que le montant de la fraude due au défaut de facturation s'élève, à 261 milliards de centimes. Le commerce informel représente 40 à 50% de l'activité commerciale à Oran, a souligné le directeur régional du Commerce. Le ministère de tutelle a initié plusieurs dispositifs dont celui visant à lutter contre la commercialisation des produits, sur la voie publique. Parmi les directives également prises figurent la réalisation de marchés afin d'inciter ces commerçants à exercer dans un cadre légal. D'autres communications sur le marché informel ont été présentées à l'occasion, notamment, par le Pr Chouam qui a, à son tour, défini ce commerce, précisant que l'économie informelle se focalise, en Algérie, dans deux secteurs qui sont le commerce et les services. Les causes et les conséquences de l'informel ont été, aussi, présentées par un cadre des Douanes. |
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