A la fin de la rencontre amicale
qui a opposé vendredi au stade des Frères Demmène de Aïn M'Lila l'équipe locale au DRBTadjenanet,
et qui s'est terminée sur le score vierge, de pseudos supporters m'lilis, mécontents du jeu de leurs favoris, ont insulté les
dirigeants, l'entraineur ainsi que les joueurs. Le hic, c'est que des joueurs,
qui n'ont pu supporter les insultes, sont tombés dans leur jeu et ont répliqué
de la même façon. «Mais ces énergumènes surexcités ont attendu dehors les
joueurs pour les agresser physiquement. Ce qui a outré le président Bensid Cheddad et l'entraîneur
Sahraoui Toumi qui, devant la gravité de ces
agressions, ont déclaré qu'ils déposent leurs démissions. Et cette sortie
inattendue des deux principaux responsables de l'ASAM a, comme on peut le
deviner, surpris plus d'un et plongé dans la consternation la majorité des
supporters m'lilis. Contacté par nos soins, le
président Bensid nous a expliqué que ce coup a été
monté par « des gens qui ne sont pas contents de la réussite actuelle de
l'équipe qui est leader du championnat de la division nationale amateur du
groupe Est et donc bien placée pour accéder en Ligue 2 professionnelle. Ces gens
veulent voir l'équipe dans la situation de médiocrité où elle était plongée
depuis des décennies. Ces gens-là ne cessent d'entretenir un climat malsain
autour du club. Et l'incident de vendredi n'était pas le premier qu'ils
provoquent et ce, chaque fois que l'équipe joue à domicile, en mobilisant un
groupe de pseudos supporters, pour déstabiliser et saper le moral des joueurs
», dira Bensid qui, outré par de tels comportements
et sous le coup de la colère, a annoncé sa décision de jeter l'éponge. Quant à
l'entraîneur Sahraoui que nous avons contacté, il a tenu un langage plus ferme,
déclarant qu'il ne reviendrait pas sur sa décision, « parce que l'ambiance
n'est plus au travail. Depuis vendredi, je ne cesse de recevoir des appels de Aïn M'Lila, du président Bensid, des vrais supporters de l'ASAM, des notables de la
ville qui veulent que je revienne à la tête du staff technique. Mais, pour le
moment, j'avoue que je ne suis pas prêt à revenir sur ma décision, parce que
quelque chose est cassé et la volonté de relever le défi de faire accéder
l'ASAM s'est affaiblie, les conditions de travail se dégradant de jour en jour
», nous a répondu Sahraoui qui est encore sous le choc des évènements vécus
vendredi au stade des Frères Demmène.