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La
situation de déliquescence prévalant dans le secteur du transport public,
notamment scolaire, a allègrement franchi la limite de l'absurdité dans la
contrée côtière d'Aïn El Turck.
Ce triste constat, sans cesse, et vainement, décrié par la population, a été
établi plus particulièrement dans la principale commune d'Aïn
El Turck où se concentre le plus grand nombre de la
population de cette contrée. Un éventail de couacs suscitant l'ire et la
consternation du plus imperturbable confronte durement les usagers pour
s'embourber dans une anarchie qui ne dit pas son nom au cours de la saison
estivale. Les usagers, notamment les lycéens, les collégiens et les écoliers,
se retrouvent livrés à eux-mêmes. Des enfants et des adolescents sont pris en
otages malgré eux et sont dans l'obligation de poireauter au bord de la route
qu'il pleuve, qu'il vente où sous un soleil de plomb pour se rendre à leurs
établissements scolaires respectifs.
«C'est aberrant et impardonnable !» s'est insurgé, avec une pointe de dépit non dissimulée, un parent d'élève fréquentant un lycée situé dans le quartier Bensmir, communément appelé douar naquousse, dans ladite municipalité et domicilié dans la localité de Trouville, avant de renchérir «comme le ridicule ne tue point, il existe deux lycées mitoyens à Aïn El Turck, alors que les centaines de lycéens de la zone englobant les localités de St Roch, Trouville, Bouiseville, Paradis Plage et leurs alentours immédiats, ne disposent même pas d'un seul lycée. C'est vraiment ridicule !» Dans cet amalgame de déliquescence et d'indifférence manifeste, les collégiens et les lycéens demeurant dans le village de Cap Falcon sont les plus touchés avec un véritable parcours du combattant à traverser quotidiennement sous les averses et/ou sous un soleil de plomb pour rejoindre leurs classes. Depuis des années, les responsables locaux qui se sont succédé ont tous promis de mettre fin au calvaire de nos enfants. Malheureusement, aucune promesse n'a été tenue à ce jour et nous avons perdu espoir avec le temps quand à la résolution de ce problème crucial», a commenté un autre riverain, demeurant dans ledit village, père d'une collégienne fréquentant un CEM dans la localité de St Germain, dans la commune d'Aïn El Turck. L'anarchie prévalant au niveau de la place Vassas et de l'esplanade du 1er_Novembre 1954, situées au cœur de la municipalité d'Aïn El Turck, illustre lamentablement ce piteux état de fait. Le projet d'une gare routière, estimé à 15 milliards de centimes pour sa réalisation, destinée à endiguer, un tant soit peu, ce grand désordre, a été finalement renvoyé aux calendes grecques. L'itinéraire des bus assurant la navette entre la place 1er-Novembre et la sortie de la commune, au niveau du rond point «Les Dauphins», est vivement décrié à l'unanimité par les usagers. Ces derniers dénoncent notamment le fait que les transporteurs, bus et taxis, venant d'Oran, empruntent la double voie au lieu de la RN 2, qui longe les six localités de cette commune. |
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