Il fallait à l'establishment américain qui ne digère pas la défaite de sa candidate à l'élection présidentielle (Hillary Clinton en l'occurrence) forger une justification pour son échec électoral autre que celle le présentant comme ayant résulté d'un vote sanction populaire à son encontre et contre les forces qui l'ont soutenu. Il a d'abord été suggéré par cet establishment qu'il y aurait probablement eu fraude électorale. Ce qui s'est avéré une fallacieuse assertion car démentie par des recomptages de voix dans certains Etats de l'union donnés pour susceptibles d'avoir eu des scrutins entachés par une falsification des résultats.

L'explication par la fraude de l'élection de Donald Trump ne pouvant plus être mise en avant, cet establishment américain s'est rabattu sur celle du piratage informatique de l'élection présidentielle par un gouvernement étranger. Ce gouvernement n'est autre selon cette théorie que celui de la Russie. Cette version complotiste a été officiellement endossée par le président sortant Barack Obama qui s'en est prévalu pour promettre qu'il y aura des représailles contre la Russie.

Que l'establishment américain n'accepte pas d'avoir été désavoué par le peuple cela se comprend, ce qui ne peut l'être c'est qu'il refuse les raisons que ce dernier s'est données pour sanctionner sa candidate. Comme celui d'une république bananière autocratique, cet establishment américain a brandi l'ingérence étrangère comme cause de sa déconvenue électorale, ce qui est l'aveu de sa part qu'il tient en piètre estime l'intelligence de l'électorat américain qui est celui de la plus grande puissance en même temps que plus ancienne démocratie du monde.

Il est possible que Moscou ait fait un piratage informatique dont il a résulté des révélations compromettantes pour la candidate Hillary Clinton. Mais de là à imputer à ce piratage la déculottée électorale qui lui a été administrée par l'électorat américain, c'est franchement prendre celui-ci et l'opinion internationale pour des simplets à qui l'ont peu tout faire avaler y compris la délirante thèse complotiste d'une décisive manipulation russe de l'élection présidentielle américaine.

A supposer même qu'il y aurait quelque chose de vrai dans ce que l'establishment américain soutient sur le prétendu piratage informatique auquel la Russie s'adonnerait contre les Etats-Unis, son indignation est irrecevable tant l'Amérique a en la matière recours à ce procédé à l'encontre de tous les Etats de la planète. Pourquoi la Russie ou tout autre Etat ne retournerait pas contre l'Amérique cette arme dont elle use systématiquement contre eux ?

L'establishment américain et Barack Obama ont monté en épingle le possible piratage par les Russes pour en vérité jeter le discrédit sur un président élu qui en plus de s'en être pris à eux semble déterminé à réchauffer les relations américano-russes à traves une vision qui remet en cause leur conception d'une gouvernance unilatéralement états-unienne des affaires mondiales. Ils ont officialisé leur mensonge sur la main de Moscou ayant entaché l'élection présidentielle américaine pour qu'elle constitue une autre chausse-trappe parmi celles qu'ils ont semées devant Donald Trump pour l'empêcher de tenir ses promesses électorales et puissent servir d'arguments aux manigances auxquelles ils sont déterminés à recourir pour obtenir son éventuelle disqualification à occuper le bureau ovale à la Maison Blanche.

C'est aux Etats-Unis que le sinistre nazi Goebbels s'est fait d'inconditionnels émules qui plus est dans l'élite dirigeante de ce pays qui s'est arrogé de faire la leçon et la morale au reste de la planète par le mensonge et l'usage de la force.