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aux dernières précipitations qui se sont abattues sur la ville d'Oran et qui
ont été à l'origine de nombreuses inondations des axes à, grande affluence
automobile, les services de la commune viennent de mettre en place une
commission pour recenser tous les points noirs d'évacuation des eaux pluviales.
Selon des sources de la division de la Voirie de la commune d'Oran, ce
recensement permettra aux services concernés, d'installer de nouveaux avaloirs
pour renforcer ceux déjà existants. Nos sources indiquent, à ce titre, qu'il
est programmé l'installation de quelque 400 nouveaux avaloirs à l'issus de ce
recensement. De leur côté, les secteurs urbains de la commune d'Oran qui ont
été instruits pour l'élaboration des fiches techniques, pour la réalisation de
nouveaux avaloirs, dans les quartiers et cités qui connaissent des problèmes
d'inondation, ont adressé leurs fiches à l'APC et attendent l'inscription de
leurs projets. Selon nos sources, le maire d'Oran M. Boukhatem
a décidé de prendre en main ce dossier pour répondre aux nombreuses doléances
des citoyens qui se plaignent, chaque hiver, de ce problème.
A ce
titre, nos interlocuteurs indiquent qu'une enveloppe budgétaire sera accordée,
à chaque secteur urbain, pour la réalisation de nouveaux avaloirs. Ces
enveloppes varieront selon les fiches techniques présentées, par chaque
secteur, en fonction de ses besoins. Une première opération a permis la
réalisation de nouveaux avaloirs dans le secteur urbain El Amir. Dans ce cadre,
la commune d'Oran a débloqué près de 1 milliard pour l'installation de nouveaux
avaloirs et réhabiliter les anciens, à travers l'ensemble des quartiers du
secteur El Amir. Cette opération sera suivie par la réalisation d'autres
avaloirs, dans les autres secteurs urbains. Les 400 nouveaux avaloirs
programmés viennent s'ajouter à quelque 200 autres réalisés, au courant de
l'été 2015. Nos sources indiquent que la création de nouveaux avaloirs, dans
les sites urbains et notamment, dans les nouvelles cités, est une nécessité
absolue pour drainer toutes les eaux pluviales et éviter les éventuelles
stagnations d'eau qui ne font que ralentir la circulation automobile et créent
des désagréments aux citoyens. Les mêmes interlocuteurs signalent que ces
avaloirs ont été réalisés, dans les quartiers où sont signalées de grandes
stagnations des eaux pluviales. Par ailleurs, selon nos sources, la ville qui
dispose de 15.000 avaloirs a besoin, au minimum, de quadrupler le nombre des
bouches d'égout pour prévenir les inondations, durant les précipitations. Selon
notre interlocuteur, le réseau unitaire de la ville doit être renforcé par au
moins 45.000 bouches d'égout, pour améliorer la «capacité d'accueil» du réseau,
durant les averses. Outre les averses, le réseau unitaire du centre-ville est
souvent submergé en raison de la remontée des eaux souterraines qui constitue une
menace réelle pour les fondations des immeubles, réalisés durant la période
coloniale. Le phénomène s'est aggravé, ces derniers mois, sur plusieurs artères
et ronds-points, notamment le 2ème périphérique, au rond-point de la cité
Djamel, à El Morchid, au rond-point de l'AADL, sur
l'axe menant vers l'université USTO, etc. A chaque précipitation la circulation
est paralysée, pendant plusieurs heures, à cause des inondations causées par un
cumul des eaux pluviales. Signalons que pour le cas des bd Hamou
Boutlélis (Place Garguentah),
les rues Larbi Ben M'hidi, Mohamed Khemisti et le bd Emir Abdelkader, la direction des
Ressources en eau a réalisé récemment, un drain en vue de dévier le cours de
oued Rouina. Cette conduite souterraine collecte et
évacue les eaux souterraines vers un ovoïde qui se trouve juste en-dessous du
bd Emir Abdelkader.