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Le
problème des habitations démolies après une opération de relogement et
transformées ensuite en décharge refait surface dans le quartier de Gambetta.
Les habitants de la rue Beldjena El Houari et Djamel
Eddine El Afghani ont adressé une lettre à la direction de l'urbanisme et de la
planification (DUP) d'Oran pour dénoncer l'image dégradante générée dans le
quartier après la démolition d'un immeuble, situé au croisement de ces rues.
Ils expliquent que «suite à l'évacuation des habitants et de leurs biens, une
opération de démolition a été entreprise.
Celle-ci demeure, à ce jour, inachevée. Malheureusement, il reste encore des pans entiers de murs, des panneaux, des gravats qui jonchent les trottoirs. Tout comme l'opération d'évacuation des déblais qui demeure à ce jour inachevée». Ces habitants signalent également que «ces éboulis se trouvent juste en face d'une école primaire et représentent un danger certain pour les enfants ainsi que leurs parents aux heures de rentrées et de sorties des classes». Les signataires de cette lettre regrettent qu'en «plus du danger réel et de l'image dégradante donnée au quartier, nous constatons que l'amas de déblais est en train de devenir une décharge publique dégradante pour l'environnement qui va menacer non seulement la sécurité des passants, mais aussi la santé des habitants surtout durant l'été». Vu la gravité de la situation, les mêmes habitants ont adressé il y a quelques jours une correspondance au secteur urbain de Gambetta pour l'entame d'une opération de nettoyage de ce terrain. «Depuis la démolition de l'immeuble, le terrain est devenu une décharge publique infestée de rats. Connaissant les maladies et les dangers que ces rongeurs provoquent et par peur pour notre sécurité et celle des élèves de l'école primaire située juste en face , nous vous demandons de bien vouloir nous débarrasser de toutes les ordures et débris de cette décharge sauvage?», lit-on dans cette correspondance. Les riverains appellent aussi les services concernés à procéder à la pose d'une clôture pour que ce terrain ne soit pas squatté. Il y a lieu de signaler que plus de 300 immeubles désaffectés, après les opérations de relogement, dans plusieurs quartiers de la ville, n'ont toujours pas été démolis comme c'est le cas à Hay Derb, El Hamri, Sidi El Houari, Gambetta, etc. |
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