L'entraîneur espagnol du CSC, Miguel
Angel Vicario, a surpris tout le monde en prenant la
décision, mercredi dernier, de quitter l'hôtel où il logeait et de là retourner
vers son pays d'origine, l'Espagne. Et ce, sans avertir personne, sans laisser
d'adresse et sans donner les raisons de cette « fuite », déclarant simplement
aux hôteliers qu'il retourne chez lui. Aussi, en considérant que sur le plan
réglementaire, cet entraîneur est en abandon de poste;
les dirigeants du CSC, un moment désarçonnés par cette sortie, ont pris leurs
dispositions pour éviter d'être en porte-à-faux avec la loi. Dans ce cadre, le
nouveau directeur général de l'équipe professionnelle, Souissi
Abdelwahab, a requis les services d'un huissier de
justice pour constater l'absence de Vicario à la
séance de jeudi dernier. L'auxiliaire de la justice a fait son travail, en
écoutant d'abord les adjoints de l'entraîneur, ensuite, le directeur général du
CSC, qui a affirmé ne pas comprendre les motifs du départ de son entraîneur, en
assurant que celui-ci avait été payé et a obtenu tous les moyens qu'il avait
demandés. Ensuite, l'administration du CSC a constitué un dossier pour plaider
sa cause et charger l'entraîneur, qu'elle remettra à la FAF qui avisera son
homologue espagnole. Il se dit que le directeur général compte organiser, dans
les prochains jours, une conférence de presse consacrée à ce sujet. Mais
d'autres informations, non vérifiées, attestent que l'administration ne veut
pas être prise de court, en nouant très vite des contacts avec un entraîneur
belge du nom de Patrick Dewilde. On avance même que
les discussions sont déjà à un stade avancé et qu'il pourrait remplacer Vicario.
Seulement, pour les
spécialistes des procédures, ce nouvel entraîneur ne pourra pas être recruté
tant que le technicien espagnol n'a pas résilié officiellement son contrat avec
le CSC. Ce qui fait que le sujet n'est pas épuisé et que de nouveaux
rebondissements pourraient se produire dans les jours à venir dans le dossier Vicario.