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Réuni
vendredi dernier, le Conseil national du Front des forces socialistes (FFS) «a
décidé à l'unanimité de participer aux prochaines élections législatives et
locales et invite les structures du parti à se mobiliser pour assurer le succès
de cette participation», lit-on dans la résolution politique du CN.
Le FFS appelle «à mobiliser les citoyens, la société civile et tous les acteurs du changement, autour du projet de reconstruction du consensus national, pour sortir le pays de la crise dans laquelle le système l'a enfermé et de la dépendance étrangère dans laquelle il l'a engagé», indique la résolution. Le parti invite à «exploiter la prochaine campagne électorale pour présenter ce projet et approfondir le débat dans l'espace public, en tirant profit de l'accès aux médias durant cette campagne, en vue de sensibiliser les citoyens sur l'intérêt d'y adhérer et de partager cette initiative dans les associations, les entreprises, les universités, les villages et les quartiers, pour créer une dynamique citoyenne en mesure de l'imposer pour changer rapidement et radicalement le système en refondant l'Etat sur la base du droit et des principes démocratiques». Le premier secrétaire du parti, Abdelmalek Bouchafa, a expliqué lors d'une conférence de presse organisée à la fin du Conseil national, la participation de son parti à ces élections par le souci de «mobiliser les citoyens, la société civile et tous les acteurs du changement, autour du projet de reconstruction du consensus national pour sortir le pays de la crise». L'ancien premier secrétaire du parti et actuel membre de l'instance présidentielle, Ali Laskri, a indiqué pour sa part que si «des partis souhaitaient faire des alliances à l'occasion de ces joutes électorales, la question sera débattue au sein des instances du parti». A propos de l'exclusion de Rachid Hallet, ancien membre de l'instance présidentielle du parti, Aziz Baloul, membre de l'instance présidentielle, a indiqué que ce membre avait refusé de s'exprimer devant une commission du parti. «Personne ne bénéficie de l'impunité au sein du parti», a-t-il déclaré, sans toutefois donner les raisons de l'exclusion de ce responsable. Ajoutant toutefois que cette exclusion n'induisait pas de dysfonctionnement au sein de l'instance, tant les statuts du parti prévoient que trois personnes pouvaient assurer la continuité du présidium et «nous sommes quatre actuellement». Selon M. Laskri, un Conseil national extraordinaire devrait se tenir d'ici le 16 décembre, pour procéder notamment à la restructuration du secrétariat national, ainsi qu'une conférence des élus est prévue en janvier 2017 dans la dynamique de la reconstruction du consensus national et des prochaines échéances, ainsi que l'organisation d'un grand meeting à Alger à la fin de l'année. La résolution politique du Conseil national du FFS a décidé de commémorer chaque année, le 23 décembre, jour du décès de Hocine Aït Ahmed. |
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