|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La
ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit a réitéré, jeudi, que le programme des vacances
scolaires, décidé par le ministère reste maintenu et ne saurait être changé.
Elle a précisé, dans des déclarations à la presse, à l'issue d'une séance au Conseil de la nation, que la durée des vacances d'hiver est de 10 jours, et non pas 15 jours. Une semaine après la rentrée, le ministère de l'Education nationale avait annoncé le programme des vacances scolaires 2016-2017. La grosse nouveauté a été la réduction des vacances d'hiver, ramenées de 15 jours, comme il était jusqu'alors d'usage, à 10 jours. Après la semaine des vacances d'automne, les élèves n'auront donc plus 15 jours mais 10 jours seulement, soit du 22 décembre au 2 janvier 2017. Et, globalement, ces vacances seront réduites à une semaine du fait que les élèves reprendront le lundi de la deuxième semaine, le dimanche étant un jour férié (1er janvier) Quant aux vacances de printemps, elles sont prévues du 16 mars au 02 avril 2017, alors que la fin de l'année scolaire a été fixée, pour les élèves, au jeudi 6 juillet 2017. La ministre de l'Education nationale a, ainsi, estimé que cette réduction du nombre de jours des vacances d'hiver «répond à des critères internationaux». «Les vacances d'hiver n'ont pas été écourtées de manière anarchique, mais sur la base d'une étude comparative, entre l'Algérie et d'autres pays, afin d'adapter les vacances scolaires aux critères internationaux», a-t-elle précisé. Une polémique est née, ces derniers jours, sur la réduction des vacances scolaires d'hiver, alors que le ministère avait déjà, dès la rentrée, annoncé le programme scolaire 2016-2017, y compris la durée et les dates des différentes vacances. Par ailleurs, Mme Benghebrit a souligné, concernant l'absence ou du moins le manque d'encadrement des structures scolaires, que «'il n'y a pas de manque en matière d'encadrement pédagogique». En réponse à une question d'un sénateur, elle a affimé que le problème réside dans l'absence d'enseignants, pour des périodes ne dépassant pas deux semaines,, avec des arrêts de travail pour maladie. Dans ce cas de figure,,le ministère de l'Education nationale «ne peut, en vertu du règlement en vigueur, procéder au remplacement par d'autres enseignants», a-t-elle affirmé, d'autant que «l'instabilité est due à l'absence de l'enseignant pour une courte période, dans le cas d'un arrêt maladie ou un congé maternité, ainsi que pour une longue période, dans le cas d'un détachement, d'une démission ou pour cause de décès», a-t-elle expliqué. Quant aux seconds cas de figure (détachement ou démission), la ministre a précisé que le traitement se fait par recours à des remplacements ou aux contractuels, et a rappelé que l'utilisation, cette année, du système numérique en matière de recrutement a permis de remplacer tous les postes vacants et assurer, ainsi, le déroulement normal de la scolarité. «Grâce à l'exploitation de la plate-forme numérique de recrutement et l'autorisation exceptionnelle accordée par la fonction publique, pour l'exploitation des listes de réserve des candidats lauréats du concours de recrutement des enseignants, nous avons recruté 64.000 enseignants, tout en réussissant à réduire considérablement le nombre des enseignants contractuels qui est, cette année, de 4.000, au lieu de près de 40.000, ces dernières années», a-t-elle dit. Quant à l'ouverture de postes pour la promotion au grade de directeur d'établissement éducatif, elle s'explique, selon la ministre, par le nombre réduit de candidats ayant obtenu la moyenne exigée pour l'examen professionnel. D'autre part, la ministre de l'Education nationale a annoncé le lancement au début du mois de janvier 2017, à Biskra de la stratégie nationale de traitement pédagogique dont l'objectif est «la maîtrise de la langue d'enseignement, soit l'arabe, les matières de mathématiques et de français». En réponse à une question d'un Sénateur sur les principaux partenaires sociaux consultés pour l'adaptation de l'application de la réforme de 2003, la ministre a rappelé, autant son engagement à «asseoir une consultation franche et permanente, avec tous les intervenants en associant les professionnels et les partenaires à la réflexion, lors des différentes rencontres», que les deux conférences nationales d'évaluation de l'application de la réforme, en 2014 et 2015 et auxquelles avaient pris part plus de 1.000 personnalités de la société civile et des membres de la famille éducative et les différents partenaires. Quant à la coopération algéro-française, dans le secteur de l'Education, elle a indiqué qu'elle était régie par un document cadre de partenariat, entre les gouvernements algérien et français, signé le 4 décembre 2007, la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération, en date du 19 décembre 2012 et le Programme d'action entre les ministères algérien et français de l'Education, conclu le 19 juin 2013. En outre, Mme Benghebrit a relevé que toutes les opérations programmées, au titre de la coopération bilatérale, s'inscrivaient dans le cadre de la poursuite de l'application du Programme d'action, signé le 19 juin 2013 et qui comporte le développement de projets intégrés, afférents aux questions pédagogiques importantes comme l'approche par compétences et l'évaluation de la formation. |
|