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Dans
le cadre du renforcement du plan national de prévention d'enlèvements et de
disparitions d'enfants, initié par la direction générale de la Sûreté nationale
DGSN, la sûreté de wilaya d'Oran a procédé, hier, au lancement officiel du
numéro vert le ?104' dont un bureau spécialisé lui a été consacré au 1er étage
du service de la police judiciaire. Il s'agit du service de la protection des
personnes vulnérables créé, conformément aux instructions du Premier ministre,
a indiqué, hier, le chef de la Sûreté d'Oran, le contrôleur Nouasri
Salah, précisant que cette ligne, mise à la disposition des citoyens, vient en
renfort des numéros ?1548' et ?17' et permet de mieux contribuer à sauver la
vie de l'enfant en danger et des personnes vulnérables. Opérationnel 7j/7 et
24h/24 ce service est doté de tous les moyens nécessaires pour recevoir les
appels téléphoniques et collecter le maximum d'informations et de
renseignements pour le traitement des affaires et le bon déroulement des
investigations. Une fois, l'appel enregistré, les enquêteurs doivent informer
le procureur de la République, aviser, également, les
autres services de sécurité dont la gendarmerie, pour une meilleure
collaboration et coordination, les parents et les médias. Toutes ces étapes
sont placées sous la direction du procureur de la République, indique-t-on.
Cette brigade dirigée par la commissaire Difallah Ilhem dispose, également, d'un service d'enregistrement audio-visuel destiné aux enfants victimes d'enlèvement ou d'abus sexuels. Une mesure qui vient en application de la loi de juillet 2015. Tout en saluant les efforts consentis par la DGSN en matière de protection des enfants, le responsable a noté que la Sûreté de la wilaya n'a enregistré aucune affaire de kidnapping ou d'enlèvement d'enfants. Seules quelques affaires rares de disparition d'enfants ont été enregistrées et solutionnées par les services de sécurité. Les statistiques, au niveau national, font état de 21 cas d'enlèvement et de disparition, enregistrés de 2003 à 2016, par la DGSN. Dans 6 affaires, les enfants ont été sauvés et plusieurs auteurs ont été arrêtés apprend-on. Parmi les causes à l'origine de ce phénomène, la magie, le charlatanisme, les conflits familiaux, la déperdition scolaire, entre autres, a noté la commissaire Difallah. Le but, à travers ce numéro, est de renforcer la culture de signalement de disparition et de kidnapping, le travail de proximité et de prévention contre ce phénomène. A noter que le service a enregistré, durant les 2 derniers jours, 15 appels téléphoniques de citoyens qui ont salué cette initiative de la police. |
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