Au CSC, il se passe toujours
quelque chose. Si ce n'est pas le fait des dirigeants, c'est celui des joueurs.
Ainsi, nous avons appris dimanche que le courant ne passe plus entre
l'entraîneur Vicario et certains joueurs dont le
comportement ou la manière de jouer n'ont pas convaincu le coach espagnol.
C'est spécialement le cas du joueur Belamiri qui
aurait refusé de s'entraîner à la reprise, prétextant une blessure qui le fait
souffrir. L'entraîneur n'aurait pas admis ce prétexte et une vive altercation
verbale a éclaté entre les deux hommes. Ce qui a poussé Vicario
à renvoyer le joueur, en demandant qu'il soit traduit devant le conseil de
discipline. Cet incident renseigne un peu sur l'atmosphère au sein de l'équipe.
A l'extérieur, la presse spécialisée fait ses choux gras de certains évènements
qui se passent quotidiennement au CSC ou dans son entourage. Dans ce cadre, la
semaine passée, la presse avait rapporté que l'entraîneur espagnol aurait
présenté par écrit sa démission au secrétaire du club, se plaignant de n'avoir
pas reçu un sou depuis son arrivée au club. Ce qui a contraint les dirigeants à
réunir à la hâte la somme de 200 millions de centimes, en dinars, qu'ils
auraient remis à Vicario pour le faire revenir sur sa
décision. D'autres informations font état que, devant l'ampleur des problèmes
laissés par le directoire, les nouveaux dirigeants qui ne sont même pas
installés officiellement, songent déjà à remettre le tablier. Selon une source
crédible, cette démission collective était programmée ce lundi au cours de la
réunion prévue à Hassi-Messaoud avec la direction de
l'ENTP. Mais on vient d'apprendre que cette réunion a été reportée à la semaine
prochaine. Contacté par nos soins, le nouveau directeur général du CSC, Abdelwahab Souissi, qui se
trouvait à Alger pour assister au tirage au sort des 1/16ème de finale de la
Coupe d'Algérie, a démenti en bloc toutes ces informations et les a qualifiées
de pures rumeurs. « Vous savez qu'à Constantine, la rumeur sert d'information
et qu'il y a des spécialistes dans ce domaine». Il affirmera que Vicario n'a jamais songé à partir. «A l'heure où je vous
parle, Vicario est en train d'entraîner l'équipe
après le grand match que le CSC a livré à Batna face au CAB, un match qu'on
méritait de gagner par 3 à 0, tellement la domination du CCS était totale. La
griffe de Vicario est évidente. Et cela ne plaît pas
quelque part à des gens. En tout cas, ce match nul acquis à l'extérieur est une
bonne chose et va permettre à l'équipe de repartir du bon pied», a estimé notre
interlocuteur.