Hier, à l'occasion de la célébration du 100e
anniversaire de la naissance du défunt Ahmed Ben Bella, le ministre des
Moudjahidine, Tayeb Zitouni,
a rendu hommage à l'ex-premier Président. Dans son allocution d'ouverture du
Colloque international consacré à Ben Bella, au palais Abdelkrim-Dali, Tayeb Zitouni a salué les
qualités et le dévouement d'Ahmed Ben Bella pour la résistance contre
l'occupation coloniale française. Il s'étalera longuement sur son parcours
révolutionnaire, son engagement politique et ses services rendus à la nation
après l'indépendance. « Ahmed Ben Bella s'est engagé très jeune dans le grand
combat de son siècle. Il était ainsi l'un des grands combattants et l'un des
pionniers de la révolution algérienne et l'un des pères de l'Algérie
indépendante. C'est donc pour nous autant un monument et un pan d'histoire
collective, qu'un symbole de mémoire intime, et une boussole pour le présent.
Le souci majeur de moudjahid de la première heure était d'affranchir le pays
des affres du colonialisme », a indiqué le ministre des Moudjahidine. Tayeb Zitouni a rappelé la
nécessité de rester unis et vigilants, compte tenu des « sacrifices consentis
par des générations successives et leur résistance face aux plans de division
et des tentatives de désunion ». Le défi est important car, pour le ministre
des Moudjahidine, « la force dont jouit notre peuple est imprégnée des idéaux
du 1er Novembre 1954 ».
Pour sa part, le wali de Tlemcen a appelé les
participants à mettre en exergue et à faire découvrir aux jeunes l'histoire
militante du défunt, ses contributions dans le mouvement national et dans la
guerre de libération, sa personnalité, son parcours historique et sa place sur
la scène mondiale, ainsi que ses contributions politiques, intellectuelles et
humaines au niveau des instances, organisations territoriales et mondiales. A
noter que de nombreuses personnalités prennent part à ce colloque, organisé par
l'Université de Tlemcen en collaboration avec l'APW. L'on
peut citer le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb
Louh, le ministre chargé des Affaires maghrébines, de
l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel,
l'ex-ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni,
l'écrivaine malienne et femme politique, Aminata Drouman
Traoré, l'altermondialiste et sociologue suisse de l'Université de Genève, Jean
Ziegler, l'ancien diplomate Othmane Saadi, le
professeur de l'Université d'Alger, Mustapha Nouisser,
le professeur libanais Maan Bachour, l'ancien
directeur du centre de recherche, Dr. Djamel Yahiaoui,
et MM. Menasria Youcef et Abdelmadjid Boudjella de l'Université de Tlemcen.