
Le Rapid, qui avait battu la JSK chez lui avant
d'enchaîner par une belle qualification en coupe d'Algérie contre l'ES
Mostaganem, a, malheureusement pour ses fidèles, calé à Omar Hamadi. Les Lions de la Mina n'ont pas pu rugir de nouveau
ce vendredi en s'inclinant devant un adversaire qui en voulait plus, le Mouloudia d'Alger.
Une défaite qui ne devrait en aucun cas tout remettre en cause dans les
rangs du camp relizanais où la chance et le capital expérience ont fait défaut. Les visiteurs ont
tout donné et auraient pu connaître un meilleur sort si, dans la cage d'en
face, il n'y avait pas un Chaâl en état de grâce. Les
Relizanais, venus avec la ferme intention de
confirmer leur volonté à sortir de la zone rouge en engrangeant au moins le
strict minimum, un point suffisant à leur bonheur pour entrevoir la suite avec
moins de pression, sont repartis bredouilles. Il s'agit donc d'une copie à
revoir pour le coach Bouakkaz. Et pourtant, ce
vendredi, sur la pelouse du Stade Omar Hamadi, les
camarades de Tebbi n'ont pas été avares en efforts
pour contrecarrer les tentatives des Mouloudéens.
Chose d'ailleurs qu'ils ont réussi à faire en première période en tenant en
respect les locaux. Mais c'était sans compter sur la détermination des Algérois
à sortir victorieux de cette confrontation et faire un pas de plus vers la
première marche du podium. Et ce qui devait arriver arriva pour eux juste avant
l'heure de jeu, en concédant ce malheureux coup franc direct. Et quand on a
affaire dans ce registre à une équipe qui renferme dans ses rangs un spécialiste
en la matière nommé Hachoud, on ne peut qu'en subir
les conséquences. Bouster, irréprochable jusque-là,
l'a appris à ses dépens en s'avouant battu sur une frappe chirurgicale dans un
trou de souris du capitaine Mouloudéen. Une
réalisation qui a grippé en fait la machine du Rapid
à un moment où Benayad, Tebbi,
et autre Remache faisaient pratiquement jeu égal avec
l'adversaire. Le Rapid, touché dans son amour propre,
repartira de plus belle à l'assaut des buts du Doyen, mais la baraka du gardien
Chaâl et les maladresses à répétition de Benayad en décideront autrement, au grand bonheur de Mouassa et sa composante dans laquelle Bouguèche
s'est lui aussi distingué par des ratages. Le Rapid
pliera le second genou à l'ultime minute de la partie suite à un penalty pout
faute de l'infortuné Bouster sur Chérif El Ouzani et imparablement transformé par Hachoud.
Une défaite que les Relizanais se doivent au plus
vite d'oublier pour rebondir et espérer se mettre à l'abri le plus rapidement
possible. Force est de reconnaître que ce ne sera guère pour eux une simple
affaire avec la réception de l'USM Harrach qui se trouve sur une courbe
ascendante, avant de se rendre dans le volcan de Seffouhi
où le CA Batna ne leur fera pas de cadeaux. Dure s'annonce cette fin de la phase
aller pour le Rapid.