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Institut de Maintenance et de Sécurité industrielle (IMSI): Les étudiants en grève

par Houari Barti

Les étudiants de l'Institut de Maintenance et de Sécurité industrielle (IMSI), relevant de l'Université Oran 2, ont entamé, hier, un mouvement de protestation «ouvert» qui s'est traduit par un arrêt de cours général et le blocage total d'accès à l'institut. Selon les étudiants grévistes, le mouvement a été décidé, avant-hier, à l'issue d'une assemblée générale qui s'est soldée par la rédaction d'un communiqué résumant les principales revendications des quelque 1.841 étudiants que compte l'institut, transmises, le même jour, à l'administration. Pour ce qui est de la teneur de ce communiqué qui note-t-on, fait également office de préavis de grève, à l'adresse de l'administration, elle pourrait être résumée en 9 points distincts. La première revendication est d'ordre «organique» ; les étudiants demandent, en effet, à ce que leur institut ne dépende plus de l'Université Oran 2 ?Mohamed Benahmed' mais directement du ministère de l'Enseignement supérieur, en tant qu'«Institut national». Ils demandent, également, la réactivation des partenariats avec les entreprises nationales mais plus particulièrement avec l'Institut algérien du Pétrole (IAP). Pour ce qui est des stages de fin d'études, les grévistes appellent l'administration à étendre la durée de ces stages et à ce qu'elle œuvre à désigner également, les lieux de stages. Pour ce qui est du volet pédagogique, ils lancent un appel à la tutelle pour rouvrir des spécialités en génie industriel, notamment, pour les étudiants de 2ème année licence, spécialité Maintenance en instrumentation industrielle. Aussi et s'agissant du volet relatif à l'emploi, une fois le diplôme en poche, les étudiants de l'Institut de Maintenance et de Sécurité industrielle demandent à ce que toutes les spécialités de l'institut soient intégrées au concours de recrutement du ministère de l'Education nationale. Dans ce même propos, ils lancent un appel aux pouvoirs publics à combattre, ce qu'ils qualifient de «pratiques discriminatoires pour des considérations régionalistes» à l'Agence nationale de l'Emploi. Les étudiants grévistes concluent leur plate-forme de revendications par demander la réactivation du système de bourse ?EMMAG' et l'augmentation du nombre de places pédagogiques pour le concours de doctorat.